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Blazer, ancien de la FIFA, avoue des pots-de-vin pour les coupes du monde 1998 et 2002

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Chuck Blazer, à droite sur la photo, a avoué hier son implication dans des pots-de-vin lors de l’attribution de la coupe du monde 1998

Photo: FABRICE COFFRINI/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

 
C’est par lui que le scandale est arrivé en renseignant de l’intérieur les enquêteurs du FBI. Lors d’une audition qui a eu lieue hier, Chuck Blazer, 70 ans, ancien membre de la FIFA a avoué avoir reçu des pots-de-vin lors des coupes de monde de football 1998 et 2002. L’enquête rendue publique il y a une semaine, prévoit de nombreux rebondissements de ce genre et laisse présager d’autres révélations plus ou moins gênantes pour le petit monde du football et du sport en général.
Selon le procès verbal datant du 25 novembre 2013, déposé devant le tribunal fédéral de district de New York, Chuck Blazer a déclaré : « j’ai accepté avec d’autres personnes en 1992 ou autour de cette date de faciliter le versement d’un pot-de-vin pour la sélection du pays hôte de la Coupe du monde 1998».
Une révélation choc pour la France pays hôte de la coupe du monde et vainqueur historique de la compétition en 1998. C’est tout le monde du football français qui pourrait être remis en question, ainsi que les valeurs semble t’il « sacrées » du sport aujourd’hui.
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Cependant la France, rassurons-nous, n’est pour l’instant pas mise en cause dans ces pots-de-vin. Elle était en compétition notamment avec le Maroc pour l’octroi de la coupe du monde. Blazer précisé qu’il a été invité au Maroc avec son « complice n°1 » – ainsi désigné par la justice américain, et c’est là que son complice aurait accepté une somme en nature.
«Blazer était présent lorsqu’un représentant du comité de candidature marocain a offert un pot-de-vin au complice n°1 en échange de sa voix pour le Maroc dans le scrutin pour le pays-hôte de la Coupe du monde 1998 et le conspirateur n°1 a accepté le pot-de-vin», indique le procès verbal rendu public hier.
Chuck Blazer, l’image de la bonhommie de la FIFA, a donc plaidé coupable et est le premier à avouer publiquement son implication et l’existence d’un système de corruption généralisé au sein de la FIFA. Sa déclaration n’est pas surprenante, car il a été l’informateur du FBI et des impôts américains (IRS) pour faciliter aux enquêteurs l’accès à des pièces de dossier compromettantes. Il avait en effet plaidé coupable en novembre 2013 pour racket et blanchiment d’argent.