Le narcotrafiquant Ameur Mansouri, cible prioritaire de l’Ofast, interpellé à Paris
Photo: CHRISTOPHE ENA/POOL/AFP via Getty Images
Ameur Mansouri, narcotrafiquant classé parmi les cibles prioritaires de l’Office anti-stupéfiants (Ofast), a été interpellé jeudi à Paris, a indiqué vendredi le parquet de la capitale, confirmant une information du Parisien.
« En fuite depuis 2012 », Ameur Mansouri, 49 ans, figurait parmi les « top nat » de l’Ofast, autrement dit les cibles classées comme prioritaires par les services de police, a précisé le parquet. « Deux mandats d’arrêt lui ont été notifiés », ajoute la même source.
Un fugitif recherché depuis plus de dix ans
Né à Paris, Ameur Mansouri faisait l’objet de plusieurs condamnations lourdes. En décembre 2023, il avait été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à « quinze ans d’emprisonnement avec mandat d’arrêt ». Cette décision, rendue par défaut – en son absence et sans qu’il ait pu être atteint par une convocation – sanctionnait des faits « d’association de malfaiteurs, trafic de stupéfiants en récidive et escroquerie en bande organisée », rappelle le parquet.
Un trafic d’envergure internationale
À l’origine de cette procédure, une plainte déposée en mars 2016 pour le « détournement d’un hélicoptère », utilisé pour « l’importation de 740 kilogrammes de résine de cannabis entre le Maroc et l’Espagne », selon le ministère public. Cette opération illustrait le niveau d’organisation et les moyens mis en œuvre par le réseau auquel appartenait Mansouri.
Une traque minutieusement préparée
Ce n’était pas la première condamnation du trafiquant. En octobre 2017, il avait déjà écopé de « neuf ans d’emprisonnement avec mandat d’arrêt », dans une affaire portant sur plusieurs centaines de kilos de produits stupéfiants écoulés par un réseau implanté dans la région parisienne – notamment à Montrouge, Arcueil et Ivry-sur-Seine.
Jeudi, après plus d’une décennie de cavale, l’homme a finalement été arrêté dans le XVe arrondissement de Paris, lors d’une opération discrète des forces de l’ordre. Selon franceinfo et France Inter, les policiers auraient provoqué un « embouteillage artificiel » pour procéder à son interpellation – un détail que le parquet de Paris n’a pas commenté.
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