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Un soldat anglais devient le 71e miraculé de Lourdes, un siècle après sa guérison foudroyante

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Le sanctuaire de Lourdes.

Photo: : PHILIPIMAGE/Shutterstock

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Durée de lecture: 3 Min.

Un soldat anglais, dans un état désespéré après la Première Guerre mondiale, est devenu le 71e miraculé de Lourdes après sa guérison foudroyante, reconnue un siècle plus tard.
Plus de six ans après le dernier miracle reconnu en 2018, l’Église catholique a admis un 71e miracle à Lourdes dimanche 8 décembre, révèle France Bleu Béarn Bigorre. Le dernier miraculé, John Traynor, était un soldat britannique blessé pendant la Première Guerre mondiale qui a guéri de tous ses maux en 1923 peu de temps après son passage au sanctuaire.
John Traynor souffrait de graves séquelles à cause de ses blessures sur les champs de bataille lors de la Première Guerre mondiale, où il a reçu des balles de mitrailleuse (fortes crises d’épilepsie et paralysie du bras droit). John Traynor est opéré par trépanation mais l’intervention échoue et ses deux jambes deviennent paralysées.
Un dernier espoir
Alors qu’il s’apprêtait à faire son entrée à l’hospice des incurables, il se rend à Lourdes à l’occasion du premier pèlerinage du diocèse de Liverpool, en 1923. Sur place, John Traynor est baigné dans les piscines du sanctuaire et participe à la procession eucharistique et à la bénédiction des malades.
Il quitte Lourdes le lendemain et entre à l’hospice des incurables le 24 juillet. Le 25 juillet, il est guéri. John Traynor revient à Lourdes en 1926 et passe au bureau des constatations médicales pour déclarer sa guérison. Sur les quelque 7000 dossiers déposés au bureau des constatations médicales de Lourdes depuis sa création en 1883, seuls 71 ont été officiellement reconnus.
Même le Journal de la Grotte avait rapporté la prodigieuse guérison en décembre 1926, mais c’est seulement à l’occasion du centenaire du pèlerinage à Lourdes du diocèse de Liverpool que le président du bureau des constatations médicales a demandé au membre anglais du comité médical international de Lourdes, le Dr Kieran Moriarty, de « rouvrir le dossier ».
La différence entre une guérison « inexpliquée » et « miraculeuse »
Il y a sept critères pour qualifier une guérison d’inexpliquée : « Il doit s’agir d’une part du diagnostic d’une maladie connue, grave, et au pronostic défavorable et, d’autre part, la guérison doit être imprévue, instantanée, complète, durable et sans explication connue », avait expliqué à Aleteia le docteur Alessandro de Franciscis, médecin et président du bureau des constations médicales de Lourdes depuis le 1er avril 2009.
Une nuance de taille différencie la guérison inexpliquée de la guérison miraculeuse : « La médecine juge d’une guérison inexpliquée. Le miracle relève du domaine du religieux et « c’est l’évêque de l’endroit où vit la personne guérie qui en juge. » »