Donald Trump annonce qu’il ne renverra personne après la fuite d’un chat de groupe sur Signal

Le président Donald Trump s'adresse à la presse lors de sa rencontre avec le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, dans le bureau ovale de la Maison-Blanche, le 13 mars 2025. Assis de gauche à droite, le vice-président JD Vance, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth et le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz.
Photo: MANDEL NGAN/AFP via Getty Images
Le 29 mars, le président américain Donald Trump a déclaré qu’il n’avait l’intention de licencier aucun membre de son cabinet après qu’un journaliste a été accidentellement ajouté à un chat de groupe sur Signal, sur lequel les membres de son administration abordaient la question des frappes aériennes contre les Houthis au Yémen.
« Je ne vire pas les gens suite à des fake news ou à des chasses aux sorcières », a déclaré M. Trump lors d’un entretien téléphonique avec la chaîne NBC News.
Le 13 mars, le conseiller à la Sécurité nationale Michael Waltz a ajouté sans s’en rendre compte le rédacteur en chef du magazine The Atlantic, Jeffrey Goldberg, l’invitant à rejoindre un chat de groupe sur Signal nommé « Houthi PC small group ». Signal est un service de messagerie cryptée.
Le journaliste chevronné spécialisé dans la sécurité nationale et les affaires étrangères a d’abord douté de l’authenticité du groupe, annonçant même à ses collègues que les messages devaient faire « partie d’une campagne de désinformation, lancée par un service de renseignement étranger ou, plus probablement, par une organisation de médias cherchant à mettre des journalistes dans l’embarras ».
Plus tard, le Conseil national de sécurité a publié une déclaration confirmant l’authenticité du chat.
« À l’heure actuelle, le fil de messages qui a été signalé semble être authentique, et nous examinons comment un numéro a été ajouté par inadvertance à la chaîne », peut-on lire dans le communiqué.
Le secrétaire américain à la défense, Pete Hegseth, y parlait en détail du déclenchement de la frappe. The Atlantic a alors publié un article sur le sujet.
Samedi, M. Trump a répondu par l’affirmative lorsqu’on lui a demandé s’il faisait toujours confiance à M. Waltz et à M. Hegseth.
« Je pense que c’est juste une chasse aux sorcières, et les fausses nouvelles, comme vous, vous en parlez tout le temps, mais ce n’est qu’une chasse aux sorcières, et on ne devrait pas en parler », a-t-il ajouté. « Nous avons eu une frappe extrêmement réussie. Nous avons frappé très fort et de manière létale. Et personne ne veut en parler. Tout ce qu’ils veulent, c’est parler de n’importe quoi. Ce sont des fausses nouvelles. »
Lors d’une conférence de presse tenue le 26 mars, la porte-parole de la Maison-Blanche a réaffirmé que Donald Trump soutenait ses responsables de la sécurité nationale.
« Ce que je peux dire avec certitude, c’est ce dont je viens de parler avec le Président, à savoir qu’il continue de faire confiance à son équipe de sécurité nationale », a ajouté Karoline Leavitt.
Lors de l’entretien téléphonique qu’il a accordé samedi, M. Trump a précisé qu’il n’avait « aucune idée de ce qu’est Signal » et qu’il ne « se souciait pas de ce qu’est Signal ».
« Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il s’agit d’une chasse aux sorcières et que c’est la seule chose dont la presse veut parler, parce que vous n’avez rien d’autre à dire. Parce que ces 100 jours de présidence ont été les plus remarquables de l’histoire de notre pays », a-t-il déclaré.
Epoch Times a demandé à NBC une transcription complète de l’appel.
Avec The Associated Press

Jacob Burg fait des reportages sur l'État de Floride pour le journal Epoch Times. Il couvre une variété de sujets tels que la criminalité, la politique, la science, l'éducation, la faune et la flore, les questions familiales et d'autres sujets d'actualité. Il a également écrit sur le sport, la politique et les dernières nouvelles pour le Sarasota Herald Tribune.
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