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Réforme des retraites: l’hôtellerie-restauration s’inquiète des «tensions sociales»

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Thierry Marx, président de l’Umih, pris en photo à Paris, le 15 juin 2022.

Photo: EMMANUEL DUNAND/AFP via Getty Images

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Le patronat de l’hôtellerie-restauration demande jeudi à « pouvoir travailler en accueillant dignement et en toute sécurité » ses clients, à l’orée d’une 9e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, déplorant les « tensions sociales » qui pénalisent l’activité.
« Nous sommes aujourd’hui dans une situation de tension très forte pour nos entreprises qui subissent très directement le contrecoup des tensions sociales dans le pays », déclare Thierry Marx, président de l’Umih, principal syndicat patronal du secteur, dans un communiqué. « Nos entreprises sont prises au piège d’une contestation sociale alors qu’elles sont dans une situation d’extrême fragilité économique », poursuit-il, faisant le constat d’une « situation sociale et économique très dégradée sur l’ensemble du territoire, qui nous empêche d’exercer notre activité -blocages, violences, poubelles pas ramassées… »
Alors que la réforme recule l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans, le président de l’Umih souligne toutefois « la nécessité de prendre en compte la pénibilité des métiers » du secteur et de faire « un vrai travail de fond sur la formation professionnelle » afin de permettre aux salariés « seniors ou pas, d’envisager une évolution dans leur carrière ».
Les syndicats appellent jeudi à une neuvième journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites, la première organisée au niveau national après l’adoption de la loi au « forceps », via le 49.3, et au lendemain d’une intervention télévisée du chef de l’État qui a une nouvelle fois justifié une réforme « nécessaire ».