Raphaël Glucksmann ne soutiendra pas le mouvement de « blocage » du 10 septembre

Photo: LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images
L’eurodéputé de Place Publique se distancie du reste de la gauche sur cette initiative lancée sur les réseaux sociaux.
Raphaël Glucksmann a annoncé lundi sur France 2 qu’il ne soutiendrait pas le mouvement de blocage prévu le 10 septembre, contrairement aux autres formations de gauche. L’eurodéputé et leader de Place Publique justifie sa position par le contexte politique actuel.
« On a le 8 septembre le Premier ministre qui va tomber. À quoi sert un mouvement ‘Bloquons tout’ ? Le but, c’est pas le chaos », a-t-il déclaré. « Ce qu’il faut, c’est pas bloquer plus un pays qui l’est déjà », a-t-il ajouté.
Interrogé sur l’après-Bayrou, l’eurodéputé s’est dit hostile à une dissolution et a exprimé sa préférence pour « une personnalité issue de la gauche » à Matignon. Il a toutefois reconnu qu’il n’y a « pas une majorité de gauche à l’Assemblée nationale » et que « ce qu’il faut, c’est une méthode ».
Raphaël Glucksmann a appelé « la classe politique française à faire preuve d’humilité » et souhaité « de la stabilité ». Il a plaidé pour « un mois où on voit si on est capable d’établir un budget qui soit équilibré, qui prenne en compte le grave problème de la dette, mais qui soit socialement juste ».
Concernant ses ambitions présidentielles, l’eurodéputé a confirmé que Place Publique travaille « à une offre politique pour les Français » avec « un projet qui proposera d’immenses transformations pour le pays ».

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