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« Personne ne sait vraiment » combien coûterait un Brexit sans accord (ministre)

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-Le ministre des Finances britannique Sajid Javid. Photo par ISABEL INFANTES / AFP / Getty Images.

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Durée de lecture: 2 Min.

Le ministre des Finances britannique Sajid Javid a affirmé lundi sur la BBC qu’il ne pensait pas que « quelqu’un sache vraiment » combien coûterait à l’économie du Royaume-Uni un Brexit sans accord, qui reste selon lui « une possibilité ».

Un tel scénario « n’est pas notre scénario préféré » et « nous travaillons pour parvenir à un accord avec nos partenaires européens », mais « nous ne pouvons pas avoir encore un report » du Brexit, a argumenté M. Javid.

Malgré une loi votée au Parlement interdisant au Royaume-Uni de sortir de l’Union européenne sans accord et stipulant que le Premier ministre devrait dans cette éventualité demander un report à Bruxelles, M. Javid, sans donner de détails, a répété que « nous ne pouvons avoir un autre report » du Brexit.

-Nous ne pouvons avoir un autre report-

« L’intention de la loi est claire et elle a rendu plus difficile pour le gouvernement d’obtenir l’accord que nous souhaitons », assure le ministre, qui ajoute cependant que « le gouvernement respectera la loi ».

Les entreprises « veulent savoir que l’incertitude va toucher à sa fin », poursuit-il. « Il y a une possibilité de ‘no deal’, c’est pour cela que nous continuons à nous préparer à toute vitesse » pour cette éventualité, assure le ministre.

-Partir sans accord ne sera pas facile-

Interrogé par la BBC sur un impact attendu par les autorités britanniques qui pourrait atteindre 30 milliards de livres sur les finances publiques par an, M. Javid a répondu: « je ne pense pas que quelqu’un ait une vraie réponse complète à cette question, (mais) je n’ai jamais prétendu que partir (de l’UE) sans accord ne serait pas difficile ».

En particulier, « si vous faites du commerce avec l’UE, il y aura un impact », a-t-il poursuivi, faisant toutefois valoir qu’il y aurait dans ce cas « une réponse économique significative », à la fois du côté monétaire a-t-il dit en laissant entendre que la Banque d’Angleterre interviendrait, mais aussi « budgétaire ».