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Pékin va suspendre les enquêtes visant les fabricants américains de puces, selon la Maison Blanche

Dans le cadre de l’accord commercial, Washington affirme que Pékin prendra également « les mesures appropriées pour garantir la reprise des échanges depuis les installations de Nexperia en Chine ».

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Photo: Ian Waldie/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

La Chine va cesser les enquêtes visant les sociétés américaines impliquées dans la chaîne d’approvisionnement des semi‑conducteurs et délivrer des licences aux exportateurs de terres rares ainsi que d’autres minéraux stratégiques essentiels aux industries de haute technologie, d’après la Maison‑Blanche.
Après des mois de tensions commerciales, le président américain Donald Trump et le dirigeant du Parti communiste chinois, Xi Jinping, se sont réunis le 30 octobre en Corée du Sud afin de conclure un accord sur une série de questions ayant tendu les relations entre les deux principales économies mondiales.
Pékin a accepté de reporter d’un an la mise en œuvre des contrôles à l’exportation de terres rares et de produits connexes qu’il avait annoncés le 9 octobre dernier. Par ailleurs, le régime chinois mettra fin à ses enquêtes diverses ciblant les sociétés américaines du secteur des semi‑conducteurs, y compris ses enquêtes anti‑trust, anti‑monopole et anti‑dumping, selon une fiche d’information publiée par la Maison‑Blanche le 1er novembre.
Dans le cadre de cet accord, le régime chinois délivrera des « licences générales » valables pour l’exportation de terres rares, de gallium, de germanium, d’antimoine et de graphite, précise la fiche d’information. Ces licences sont conçues au « bénéfice des utilisateurs finaux américains et de leurs fournisseurs partout dans le monde », levant effectivement les restrictions imposées par le régime en octobre 2022 et en avril dernier.
La Maison‑Blanche n’a pas spécifié quelles sociétés technologiques américaines pourraient être exclues de la surveillance de Pékin. Le dernier ciblé par le régime est Qualcomm. L’Administration d’État chinoise pour la supervision du marché a ouvert une enquête anti‑trust contre le géant américain des semi‑conducteurs le 10 octobre.
Aux termes de l’accord, la Chine prendra également les « mesures appropriées pour garantir la reprise des échanges depuis les sites de Nexperia en Chine, afin que la production de puces essentielles puisse irriguer le reste du marché mondial », a indiqué la Maison‑Blanche.
Bien que le siège de Nexperia soit situé aux Pays‑Bas, le fabricant de semi‑conducteurs appartient au groupe chinois Wingtech Technology.
Le régime a récemment bloqué l’expédition de certains produits de Nexperia : la société a déclaré le 14 octobre avoir reçu un avis de contrôle à l’exportation du ministère chinois du commerce. Cette décision a suscité des inquiétudes quant au risque de perturbations critiques dans la chaîne d’approvisionnement des constructeurs automobiles américains et européens.
Le 1er novembre, le ministère chinois du commerce a publié un communiqué annonçant l’assouplissement des restrictions sur les biens fabriqués dans les filiales chinoises de Nexperia.
Le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, a affirmé sur Fox News peu de temps après le sommet Trump‑Xi du 30 octobre que Washington et Pékin pourraient signer l’accord commercial dès cette semaine.