Maggie Smith, le parcours d’une actrice à la longévité exceptionnelle
L'actrice britannique Maggie Smith pose à son arrivée pour les BAFTA British Academy Film Awards au Royal Opera House à Londres le 14 février 2016.
Photo: Crédit photo NIKLAS HALLE'N/AFP via Getty Images
À 88 ans, l’actrice britannique est à l’affiche du film « The Miracle Club », l’occasion de revenir sur la carrière d’une actrice célèbre à la longévité exceptionnelle.
Elle s’est rendue célèbre pour toutes les générations: de la sagace professeure Mac Gonagall de la saga Harry Potter à la très majestueuse Comtesse Violet Crawley de « Downtown Abbey », Maggie Smith est de celles qui savent sublimer un rôle et le rendre inoubliable.
Cette année, l’actrice offre à ses fans une production mêlant humour et émotions fortes, « The Miracle Club », une comédie dramatique où trois ouvrières irlandaises se lancent dans un pèlerinage les menant à Lourdes, au pied des Pyrénées.
« Maggie avait 87 ans au moment où nous tournions, mais quand elle était sur le plateau, mon Dieu, elle travaillait vraiment, vraiment dur », a ainsi souligné le réalisateur Thaddeus O’Sullivan sur le média Aleteia.
En effet, le grand âge de l’actrice ne constituait pas un obstacle à un tournage mêlant rythmes effrénés et horaires parfois tardifs.
Plus de 70 films
Celle qui monta d’abord sur les planches dans les années 50 à New-York puis à Londres, se distingua ensuite au cinéma avec notamment Les Belles Années de Miss Brodie, paru en 1969, qui lui vaudra l’Oscar de la meilleure actrice.
Plus de 70 films, ainsi que des dizaines de séries, téléfilms ou pièces de théâtre, ont jalonné la carrière bien remplie de cette actrice au jeu toujours si « british ».
Sa carrière a d’ailleurs été récompensée de multiples fois, Maggie Smith ayant reçu, entre autres, un Oscar du meilleur second rôle féminin ainsi qu’un Golden Globe pour California Hotel de Herbert Ross en 1978, ou un autre Golden Globe pour Chambre avec Vue en 1986.
Plus récemment, ses différents rôles dans Sister Act, Un thé avec Mussolini, Gosford Park ou Indian Palace sont autant de prestations qui lui ont valu d’être nommée Dame commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique ainsi que docteur honoris causa de l’Université de Saint Andrews et de l’Université de Londres.
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