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L’ivermectine est « sûre » et « efficace » pour traiter Omicron selon une société japonaise

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L'ivermectine commercialisée pour l'usage humain est largement prescrite depuis des décennies pour une série de maladies, notamment pour le traitement des poux, des parasites et des virus.

Photo: Natasha Holt/The Epoch Times

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Durée de lecture: 4 Min.

Selon un essai clinique de phase III, un conglomérat japonais a découvert que le médicament antiparasitaire ivermectine était efficace et sûr pour le traitement du variant Omicron.
La société Kowa Co. Ltd, un conglomérat qui possède des intérêts dans le commerce, l’hôtellerie, l’électronique, ainsi que dans les applications médicales et de santé, a publié un communiqué de presse (pdf) le 31 janvier indiquant que l’ivermectine s’avérait efficace contre Omicron.
Les représentants de Kowa n’ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaires formulée par Epoch Times.
La société, qui collabore avec l’université Kitasato basée à Tokyo, a déclaré que l’ivermectine a le « même effet antiviral » sur toutes les « souches mutantes », notamment Alpha, Delta et Omicron. Kowa a ajouté que l’ivermectine élimine l’invasion du virus et inhibe sa réplication.
« L’ivermectine devrait être appliquée en tant que médicament thérapeutique (comprimé) pour toutes les nouvelles maladies infectieuses à coronavirus », précise le rapport.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise l’ivermectine depuis plus de 30 ans pour traiter les infections dues aux parasites. Des volontaires ont distribué ce médicament dans des pays africains où il s’est avéré extrêmement efficace, indique le rapport Kowa.
Cependant, ce traitement a été récemment en proie à la controverse, car la Food and Drug Administration (FDA) n’a pas approuvé son utilisation pour le traitement du Covid‑19, bien que ce médicament soit utilisé chez l’homme pour traiter diverses pathologies.
La FDA a refusé de répondre à une demande formulée en vertu de la loi sur la liberté d’information (FOIA) qui réclamait des détails sur les rapports d’effets secondaires liés à l’utilisation de l’ivermectine dans le traitement du Covid‑19. Pourtant, l’organisme n’a pas manqué de dénoncer publiquement son utilisation.
Environ 22 pays ont approuvé l’utilisation de l’ivermectine dans le traitement du Covid‑19, sur la base de multiples études. Le Japon n’a pas encore approuvé l’utilisation de l’ivermectine.
Son utilisation reste controversée.
Les détracteurs de l’utilisation de l’ivermectine affirment que ce médicament est extrêmement dangereux. « Je ne voudrais jamais que ce médicament soit prescrit à moi-même ou à ma famille et j’engagerais des poursuites judiciaires contre quiconque le recommanderait à mes proches », a fait savoir le Dr David Levine du centre médical Dartmouth-Hitchcock dans son témoignage écrit sur le projet de loi.

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Mais le Dr Paul Marik, partisan de son utilisation, assure que l’ivermectine « est l’un des médicaments les plus sûrs qui existent sur cette planète ».
Cofondateur du groupe de défense Front Line Covid‑19 Critical Care Alliance (FLCCC), composé de nombreux médecins, il rappelle que l’ivermectine était approuvée pour le traitement des virus dans 79 pays.
« Ainsi, les Japonais, les Indiens et les Brésiliens le tolèrent sans danger, mais il est considéré comme toxique pour les Américains. Vous devez plaisanter », a déclaré le Dr Marik.
Le Dr Marik a été contraint de démissionner de son poste à la faculté de médecine de Virginie orientale à cause des batailles juridiques relatives à l’utilisation de traitements alternatifs contre le Covid‑19, notamment l’utilisation de l’ivermectine.