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Les avions vénézuéliens seront abattus s’ils mettent les États-Unis en « position dangereuse », prévient Donald Trump

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Le navire de guerre américain USS Sampson (DDG 102) accoste au terminal de croisière international d'Amador à Panama City, le 2 septembre 2025.

Photo: Martin Bernetti/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 5 Min.

Les avions vénézuéliens pourraient être abattus, a averti le président Donald Trump lorsque le Pentagone a annoncé qu’un navire de guerre américain avait croisé deux avions de chasse vénézuéliens dans les eaux internationales.
Dans un communiqué publié sur X le 4 septembre, le Pentagone a fait savoir que deux avions militaires avaient volé à proximité d’un navire de la marine américaine, déclarant que « cette manœuvre hautement provocatrice vise à entraver nos opérations de lutte contre le narco-terrorisme ».
Le Pentagone a ensuite averti « qu’il est fortement conseillé au cartel qui dirige le Venezuela de ne plus tenter d’entraver, de dissuader ou d’interférer avec les opérations de lutte contre le trafic de stupéfiants et le terrorisme menées par l’armée américaine ». Aucun autre détail sur l’événement n’a été donné.
Le président a également choisi de ne pas entrer dans les détails lorsqu’il a évoqué le survol lors d’une conférence de presse dans le Bureau ovale le 5 septembre. Il a toutefois assuré que si le Venezuela recommençait, les forces armées américaines auraient son autorisation pour abattre les avions.
Il s’est tourné vers son chef d’état-major interarmées, le général de l’armée de l’air Daniel « Razin » Caine, et lui a dit : « Général, si jamais ils font ça, vous avez le droit de faire tout ce que vous voulez, d’accord ? S’ils volent dans une position dangereuse, je dirais que vous ou vos commandants pouvez décider de ce que vous voulez faire. »
« S’ils nous mettent dans une position dangereuse, ils seront abattus », a déclaré M. Trump.
Ce survol faisait suite à une opération militaire américaine qui a permis de détruire un bateau vénézuélien qui, selon le président, était rempli de sacs de drogue destinés aux États-Unis et qui était occupé par 11 membres de l’organisation terroriste Tren de Aragua.
Le président Trump a affirmé que les États-Unis continueraient à prendre des mesures similaires si nécessaire.
« Quand je vois arriver des bateaux, comme celui qui était chargé l’autre jour de toutes sortes de drogues – probablement du fentanyl, principalement, mais aussi toutes sortes d’autres drogues –, nous allons les intercepter, et si les gens veulent s’amuser en haute mer ou en mer peu profonde, ils auront des ennuis », a-t-il déclaré.
Il a indiqué que la zone de la mer des Caraïbes où le bateau a été repéré est appelée « la piste », car elle sert de voie d’accès vers les États-Unis, et que depuis que ce bateau a été coulé, le trafic maritime dans cette zone « a considérablement diminué… vous pouvez imaginer pourquoi ».
Parallèlement, le Venezuela a déployé des troupes sur sa côte et à sa frontière avec la Colombie, et a exhorté sa population à s’enrôler dans une milice civile.
Le dirigeant socialiste du Venezuela, Nicolas Maduro, a annoncé lors d’une conférence de presse le 1er septembre que son pays était « en état de préparation maximale » et que s’il était attaqué, il pourrait constitutionnellement déclarer une « république en armes ».
« Monsieur le Président Donald Trump, la quête d’un changement de régime est épuisée ; c’est un échec politique à l’échelle mondiale », a déclaré Maduro. « Vous ne pouvez pas prétendre imposer une situation au Venezuela. »
M. Trump a affirmé que le changement de régime au Venezuela n’était pas un sujet de conversation, mais a déclaré qu’il parlait des récentes élections au Venezuela, qu’il a qualifiées d’« élections très étranges ».
À la suite d’une élection présidentielle très disputée en 2024, les États-Unis ont rejeté l’annonce de la victoire de Maduro par le Conseil national électoral vénézuélien, déclarant qu’il « a clairement perdu… et n’a pas le droit de prétendre à la présidence ».
M. Trump a également souligné que des milliards de dollars de drogues provenaient du Venezuela et d’autres pays pour arriver aux États-Unis, et il estimait que plus de 300.000 personnes mouraient chaque année à cause de ces drogues.
D’après lui, après le choc contre le bateau, vous pouviez voir les sacs qui se trouvaient à bord. « Ces sacs représentent des centaines de milliers de personnes mortes aux États-Unis. »
Jack Phillips a contribué à la rédaction de cet article.
Depuis Tampa, en Floride, TJ couvre principalement l'actualité météorologique et politique nationale.

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