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La rencontre Trump-Poutine n’est pas totalement écartée, selon la Maison-Blanche

« Le président Trump veut des actes, pas seulement des paroles », a déclaré la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt.

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Le président américain Donald Trump salue le président russe Vladimir Poutine sur le tarmac après leur arrivée à la base de Joint Base Elmendorf-Richardson, à Anchorage (Alaska), le 15 août 2025.

Photo: Andrew Caballero-Reynolds/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 5 Min.

La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré le 23 octobre qu’une future rencontre entre le président Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine n’était « pas totalement écartée ».
« Je pense que le président et toute l’administration espèrent qu’un jour cela pourra à nouveau se produire », a indiqué Mme Leavitt aux journalistes lors d’un point de presse à la Maison-Blanche. « Mais nous voulons nous assurer qu’il ressorte de cette rencontre un résultat positif tangible et que ce soit un bon usage du temps du président. »
Donald Trump et Vladimir Poutine devaient se rencontrer à Budapest, en Hongrie, pour discuter des moyens de mettre fin à la guerre en Ukraine, mais ces plans ont été annulés le 21 octobre, un responsable de la Maison-Blanche précisant qu’aucune rencontre n’était prévue à court terme.
Le lendemain, M. Trump a déclaré avoir annulé la rencontre parce que « cela ne [lui] semblait tout simplement pas approprié ».
« Il ne semblait pas que nous allions parvenir là où nous devons aller. Alors je l’ai annulée, mais nous la tiendrons à l’avenir », a-t-il dit.
Séparément, le 22 octobre, l’administration Trump a annoncé un durcissement des sanctions contre Moscou, visant notamment les deux plus grandes compagnies pétrolières russes, Lukoil et Rosneft. Le département du Trésor américain a indiqué que ces mesures étaient prises « en raison de l’absence d’engagement sérieux de la Russie en faveur d’un processus de paix pour mettre fin à la guerre en Ukraine ».
S’exprimant devant la presse au Kremlin le lendemain, M. Poutine a condamné ces sanctions comme un « acte inamical », tout en affirmant qu’elles « n’auront pas d’impact significatif » sur l’économie russe.

« Des actes, pas seulement des paroles »

Mme Leavitt a déclaré le 23 octobre que M. Trump « a toujours soutenu qu’il imposerait des sanctions à la Russie lorsqu’il jugerait cela opportun et nécessaire, et hier était ce jour-là ».
Elle a ajouté que M. Trump n’avait pas constaté suffisamment d’actes de la part de Moscou en vue d’un accord de paix.
Elle a également indiqué que le président américain exprimait de longue date sa frustration à l’égard de M. Poutine et « des deux camps de cette guerre », mais que « pour négocier un accord de paix, les deux parties doivent être intéressées par un bon accord ».
La porte-parole a aussi évoqué l’agenda chargé de M. Trump, précisant que l’administration souhaite s’assurer que toute réunion inscrite à son calendrier optimise réellement l’emploi de son temps.

La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, lors d’un point de presse à la Maison-Blanche, le 23 octobre 2025. (Madalina Kilroy/Epoch Times)

« Le président veut voir des actes, pas seulement des paroles. Et je pense qu’il est extrêmement motivé par le succès de son accord de paix au Moyen-Orient pour faire avancer les choses, et il veut que cette guerre prenne fin », a-t-elle déclaré. « Il le dit depuis neuf mois qu’il est en fonctions, et sa frustration ne cesse de grandir face au manque de progrès des deux côtés de cette guerre. »

Sanctions de l’UE

Cette semaine, l’Union européenne a approuvé sa 19e salve de sanctions contre Moscou depuis le début de la guerre russo-ukrainienne en février 2022.
Le Conseil de l’UE a indiqué, le 23 octobre, que ces mesures répondaient à l’escalade de l’agression russe en Ukraine, en particulier aux attaques visant les infrastructures civiles.
Parmi les dispositions figure la mise sous sanctions de 117 navires supplémentaires de la flotte fantôme russe, portant le total à 557. Ces pétroliers non européens sont soupçonnés de transporter du pétrole russe malgré les sanctions en vigueur.
Cinq banques russes ont été ajoutées à l’interdiction de transactions ; des sanctions à part entière frappent également le développeur d’une cryptomonnaie indexée sur le rouble.
Le paquet ajoute en outre 45 entités à la liste de celles qui se livrent au contournement des sanctions ou qui soutiennent le complexe militaro-industriel russe.
Cela inclut 28 entités en Russie, 12 en Chine et à Hong Kong, trois en Inde et deux en Thaïlande.
« L’UE encadre également les déplacements des diplomates russes pour contrer les tentatives de déstabilisation. Il devient de plus en plus difficile pour M. Poutine de financer sa guerre. Chaque euro que nous refusons à la Russie est un euro qu’elle ne peut pas consacrer à la guerre », a déclaré la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.