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Nasa : Contrat d’alunisseur

La NASA ouvre le contrat d’alunisseur à la concurrence face aux retards de Starship

« Je suis en train d’ouvrir ce contrat à la concurrence. Je pense que nous verrons des entreprises comme Blue s’impliquer, et peut-être d’autres », a déclaré Sean Duffy.

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Les propulseurs d’appoint solides du corps central du Space Launch System (SLS) d’Artemis II sont préparés dans le Vehicle Assembly Building de la NASA, au Kennedy Space Center en Floride, le 25 février 2025.

Photo: GREGG NEWTON/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Le directeur par intérim de la NASA, Sean Duffy, a déclaré le 20 octobre que l’agence spatiale allait élargir la concurrence pour sa mission phare Artemis 3, en raison de retards du module lunaire Starship de SpaceX.
La décision pourrait permettre à des concurrents comme Blue Origin, la société de Jeff Bezos, et Lockheed Martin de jouer un rôle dans l’envoi des premiers astronautes sur la Lune depuis Apollo 17 en 1972.
« Artemis 3, c’est le moment où nous retournerons sur la Lune. Ce sera dans un an et demi, deux ans. SpaceX détient le contrat. SpaceX est une entreprise extraordinaire, elle accomplit des choses remarquables. Ils sont en retard et donc, le président veut s’assurer que nous devancions les Chinois, il veut y arriver selon ses conditions », a déclaré M. Duffy à « Fox & Friends ».
« Je suis en train d’ouvrir ce contrat à la concurrence. Je pense que nous verrons des entreprises comme Blue s’impliquer, et peut-être d’autres. »
Le PDG de SpaceX, Elon Musk, a assuré dans un message sur les réseaux sociaux que son entreprise avançait à un rythme effréné dans ce secteur.
« SpaceX avance comme l’éclair par rapport au reste de l’industrie spatiale », a déclaré Musk sur X. « De plus, Starship finira par assurer l’intégralité de la mission lunaire. Retenez bien mes mots. »
Blue Origin, de Jeff Bezos, avait contesté le choix exclusif de SpaceX par la NASA en 2021 et plaidé pour une option alternative afin de garantir une redondance.
Le lieutenant-général John E. Shaw (2S), ancien commandant adjoint du U.S. Space Command, a expliqué devant la commission du Commerce, des Sciences et des Transports du Sénat, le 3 septembre, que les États-Unis devaient unifier et synchroniser leurs efforts sous peine de perdre la nouvelle course à l’espace face à la Chine.
« Il est clair pour moi que le Parti communiste chinois met déjà en œuvre sa propre grande stratégie intégrée pour le système Terre-Lune, avec seulement une distinction superficielle entre les activités civiles, commerciales et de sécurité nationale, toutes orientées vers un objectif commun », a déclaré M. Shaw.
Il a été invité à témoigner pour répondre à la question de « pourquoi le Congrès et la NASA doivent contrecarrer la Chine dans la course à l’espace ».
« Si nous ne faisons pas converger et ne synchronisons pas nos efforts, nous pourrions nous retrouver, plutôt que dans une position de leadership, dans une situation de désavantage croissant à mesure que nous avançons dans ce siècle », a-t-il poursuivi.
Un responsable de la NASA a indiqué que l’agence avait demandé à SpaceX et à Blue Origin de présenter des plans accélérés d’alunissage d’ici au 29 octobre.
« La NASA va également demander à l’ensemble du secteur spatial commercial de lui soumettre des plans visant à accélérer le rythme de ses missions vers la Lune », a déclaré un porte-parole de la NASA.
Bob Behnken, vice-président chargé de l’exploration et de la stratégie technologique au sein de la division spatiale de Lockheed Martin, a déclaré que la société menait « d’importantes analyses techniques et de programmes pour les modules lunaires habités ».
M. Behnken, ancien astronaute de la NASA, a ajouté que le groupe se réjouissait de répondre à la demande de M. Duffy concernant les objectifs lunaires de la nation.
« Nous travaillons avec une équipe intersectorielle d’entreprises et nous sommes impatients de répondre à la demande du secrétaire Duffy pour atteindre les objectifs lunaires de notre pays », a déclaré M. Behnken.
T.J. Muscaro a contribué à la rédaction de cet article.
Avec Reuters
Kimberly Hayek est journaliste pour Epoch Times. Elle couvre l'actualité californienne et a travaillé comme rédactrice et reporter sur le terrain à la frontière américano-mexicaine pendant la crise migratoire de 2018.

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