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Gap : un drapeau français brûlé dans des toilettes publiques, trois jeunes interpellés dont un mineur

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Drapeau retrouvé brûlé dans les toilettes, en dessous du monument aux morts, à Gap.

Photo: Crédit photo capture d'écran Police nationale 05

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Durée de lecture: 4 Min.

L’un des six drapeaux tricolores français installés sur le monument aux morts de Gap (Hautes-Alpes), en vue d’une cérémonie organisée le 20 juillet dernier, a été retrouvé brûlé. Trois hommes comparaîtront en justice en novembre prochain.
Un agent municipal a découvert un drapeau tricolore brûlé dans les toilettes publiques situées sous le monument aux morts de Gap, rapporte Le Dauphiné libéré. Le drapeau avait été installé, avec cinq autres, le 19 juillet dernier, en prévision d’une cérémonie organisée le lendemain. Celle-ci devait se tenir dans le cadre de la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français, et en hommage aux « Justes » de France.
« Aucun motif politique »
Grâce à l’analyse des images de vidéosurveillance, trois suspects ont pu être identifiés. Il s’agit de jeunes âgés de 17 à 20 ans, dont l’un est domicilié à Gap. Tous trois ont été interpellés et placés en garde à vue au commissariat, ce lundi 28 juillet.

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Entendus au sujet des faits, ils ont ensuite été présentés au parquet. Si le mineur n’a pas fait l’objet de poursuites, les deux autres, majeurs, devront quant à eux répondre de leurs actes devant le tribunal, où ils sont convoqués en novembre prochain.
Dans l’attente de leur jugement, les deux majeurs – inconnus de la justice – ont été placés sous contrôle judiciaire. Le mineur, lui, a été confié à un foyer éducatif fermé. Marion Lozac’hmeur, procureure de la République de Gap, a précisé à nos confrères que les deux mis en cause « se renvoient chacun la responsabilité », tout en soulignant qu’« aucun motif politique n’est mis en évidence dans ce dossier ».
« Aucune atteinte aux symboles et aux valeurs de la République n’est tolérée »
Marie-José Allemand, députée de la première circonscription des Hautes-Alpes, a indiqué dans un communiqué que cet acte, « profondément choquant », avait suscité sa « plus vive indignation ». « Le drapeau tricolore n’est pas un simple morceau de tissu : il est le symbole de notre histoire commune, le reflet de nos combats, de nos victoires… »
« Il incarne les valeurs de la République et honore la mémoire de celles et ceux qui sont tombés pour la France », a-t-elle ajouté, appelant à « une sanction à la hauteur de la gravité des faits ».

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Dans un communiqué, la police nationale des Hautes-Alpes a elle aussi réagi, déclarant qu’« aucune atteinte aux symboles et aux valeurs de la République n’est tolérée ». Sur X (ex-Twitter), le compte Commissaires de la Police Nationale SCPN a qualifié l’acte de « profanation ignoble ». Et d’ajouter : « À 20 ans, ils mouraient à Verdun pour que le drapeau flotte. […] On ne banalise pas l’insulte à ceux qui sont morts pour que nous soyons libres… »