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Fin d’une dispute : une garde d’enfants qui aura divisé l’Espagne

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Mère espagnole, Juana Rivas pleure pendant une conférence de presse à Maracena, juillet 2017.

Photo: d'ALEX CAMARA/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Juana Rivas, une mère espagnole battue par son ex-compagnon italien, a accepté lundi de lui rendre leurs enfants, mettant un terme à une affaire qui a passionné l’Espagne, où la lutte contre les violences conjugales est une cause nationale.
« Elle a remis (les enfants) à la Garde civile », a indiqué à l’AFP une porte-parole de la préfecture de Grenade (sud), sans donner plus de détails.
L’Espagnole avait fui l’Italie en 2016 avec ses deux garçons, aujourd’hui âgés de 11 et trois ans ans, et refusait depuis de les laisser voir à son ancien compagnon.
En juillet, elle s’était volatilisée avec eux pendant un mois, refusant d’obéir à la justice espagnole qui lui ordonnait de restituer les enfants à leur père, avant de finalement se rendre le 22 août.
Selon la presse espagnole, le père des enfants, Francesco Arcuri, devait venir les récupérer lundi. Il a désormais le droit de les ramener en Italie.
M. Arcuri, jugé coupable de violences contre son ex-compagne en 2009, a nié en bloc ces accusations.
« Je veux juste pouvoir prendre mes enfants dans mes bras, je ne les ai pas vus depuis l’année dernière », avait-il affirmé en juillet à l’agence italienne Ansa.
Le drame de Juana Rivas a provoqué un vif débat en Espagne, où la lutte contre les violences faites aux femmes est une priorité du gouvernement.
Sur les réseaux sociaux lundi certains la soutenaient, mais d’autres la critiquaient pour avoir enfreint la loi.