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Explications sur la «super Lune bleue» visible hier, la dernière avant 2037

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Une super lune bleue photographiée au-dessus de Naplouse, en Cisjordanie, le 31 août 2023.

Photo: ZAIN JAAFAR/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Les fans d’astronomie ont contemplé dans la nuit de mercredi à jeudi la dernière « super Lune bleue » avant 2037, rare phénomène où la Lune est à la fois à son plus proche niveau de la Terre et directement opposée au soleil.
La Lune évolue à une distance moyenne de 384.400 kilomètres de la Terre et est à environ 363.000 kilomètres, point de son orbite elliptique le plus proche de la Terre pour ainsi apparaître 14% plus grande.
Simultanément, la Lune est tôt jeudi (1h36 GMT) diamétralement opposée au soleil pour donner naissance à la une « super Lune bleue », a indiqué la NASA qui organise dans la nuit une diffusion en direct du phénomène sur YouTube avec l’astronome italien Gianluca Masi, alors que l’astre sera sous l’horizon de Rome.

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Qu’est-ce qu’une Lune bleue ?
L’expression « Lune bleue » désigne une deuxième pleine Lune en un mois, un phénomène qui survient en moyenne tous les deux ans et demi. Mais les « super Lune bleue », elles, n’apparaissent que tous les dix ou vingt ans, a indiqué la NASA, précisant que la dernière remonte à décembre 2009 et la prochaine à mars 2037.
Lors de ce phénomène l’astre n’est pas vraiment bleu. L’expression de « Lune bleue » est plutôt tirée de l’anglais « once in a blue moon » qui désigne une situation qui n’intervient que très rarement.
Si la « super Lune bleue » 2023 doit faire le bonheur des astronomes en herbe et des photographes sa puissance gravitationnelle, liée à sa proximité avec la Terre, cause des marées plus importantes, ce qui pourrait avoir eu un impact dans les inondations sur les côtes de la Floride frappées par l’ouragan Idalia.