Empoisonné au championnat de canicross à Vauvert, le husky Togo s’en est sorti
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Photo: Christopher Furlong/Getty Images
Grâce à la réactivité de son maître, Togo, un husky de 14 mois, a survécu à l’empoisonnement dont il a été victime. Les faits se sont produits il y a plus de deux semaines, lors d’un canicross à Vauvert (Gard). Une enquête est en cours pour déterminer le ou les auteurs de cet acte cruel.
Ce 13 mars, plusieurs chiens avaient ingéré des boulettes empoisonnées et parmi eux, Togo, rapporte 30millionsdamis.fr. Le husky avait été emmené d’urgence chez le vétérinaire, son pronostic vital étant engagé.
« J’étais inquiet. Jusqu’à l’appel salvateur du vétérinaire »
« J’ai eu de la chance d’avoir vu les symptômes chez les autres chiens », explique Kévin, le propriétaire de Togo. Si aujourd’hui son animal est tiré d’affaire, il a cependant « une pensée pour les 3 chiens qui ont succombé ». Il dénonce cet acte barbare, « en totale contradiction avec l’esprit du canicross ».
Kévin explique que tout s’est passé très vite ce jour-là. Alors qu’il promenait son chien, celui-ci s’est tout à coup écroulé au sol. « Togo sniffe quelque chose. Et là, il a une grosse faiblesse musculaire. De la bave sort de sa gueule. […] Je n’ai pas cherché à comprendre. Je l’ai pris dans mes bras et j’ai couru », raconte-t-il. Togo avait été emmené aux urgences vétérinaires de Montpellier, mais avait bien failli succomber pendant le trajet.
Finalement arrivé à temps, le produit antipoison avait ensuite fait son effet. Son maître confie à nos confrères l’angoisse de l’attente concernant le verdict du vétérinaire : « J’étais inquiet. Jusqu’à l’appel salvateur du vétérinaire. Togo était sorti d’affaire. »
« Celui qui a fait ça n’a aucune considération pour les animaux »
Cependant, une fois rentré chez lui avec son chien, Kévin n’était pas totalement rassuré en voyant son comportement, « méconnaissable ». « D’habitude, il saute partout. Là, il baissait la tête. Il s’écrasait par terre », se souvient-il.
Au fil des jours, Togo s’est doucement remis, jusqu’à être complètement rétabli. Même si son maître estime qu’il pourrait de nouveau courir, il préfère jouer la carte de la prudence. « J’y vais doucement avec lui. Mais ça fait plaisir de le voir gambader de nouveau », se réjouit-il. « C’est vraiment quelque chose qui ne devrait pas arriver. Celui qui a fait ça n’a aucune considération pour les animaux », dénonce-t-il.
De son côté, la procureure de la République de Nîmes Cécile Gensac a indiqué qu’une « enquête a immédiatement été ouverte en flagrant délit pour acte de cruauté envers des animaux ». Elle a ajouté qu’une reconstitution des preuves était en cours, « afin d’identifier ce qu’il s’est passé ». Dans cette affaire, la Fondation 30 Millions d’Amis s’est constituée partie civile.
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