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GrokipediaElon Musk lance Grokipedia, une encyclopédie pilotée par l’IA pour rivaliser avec Wikipedia
Elon Musk affirme que Grokipedia est « largement meilleure que Wikipedia ».
Elon Musk, cofondateur de Tesla et SpaceX et propriétaire de X Holdings Corp., s’exprime lors de la conférence globale du Milken Institute, à l’hôtel Beverly Hilton, le 6 mai 2024 à Beverly Hills (Californie).
Photo: Apu Gomes/Getty Images
Le milliardaire de la tech Elon Musk a annoncé, le 28 octobre, le lancement de Grokipedia, une encyclopédie open source propulsée par l’intelligence artificielle, qui se veut une alternative à Wikipedia.
Musk a indiqué dans un post sur les réseaux sociaux que la version 0.1 de Grokipedia était désormais en ligne, la présentant comme une meilleure alternative à Wikipedia, la plus grande encyclopédie en ligne du monde.
« La version 1.0 sera dix fois meilleure, mais même en 0.1, c’est mieux que Wikipedia imo [à mon avis] », a écrit Musk sur X, la plateforme dont il est propriétaire.
Dans un autre post, le PDG de Tesla a qualifié Grokipedia de « dépôt de connaissances open source », signifiant que le site est entièrement accessible au public « sans limite d’usage ».
Musk a assuré que Grokipedia est « largement meilleure que Wikipedia » et a appelé les utilisateurs à participer au développement du site.
Le lancement du site devait initialement intervenir plus tôt, mais il a été repoussé ; Musk a déclaré, le 21 octobre, qu’il fallait « purger la propagande », sans plus de précisions.
Wikipedia repose sur des contenus rédigés et édités par des bénévoles à travers le monde. Grokipedia, de son côté, utilise l’IA pour générer des contenus et permet aux utilisateurs de formuler des retours.
Grokipedia héberge actuellement environ 885.279 articles, selon son site, sans préciser les langues disponibles. Wikipedia, elle, compte plus de 7 millions d’articles en anglais et des millions d’autres dans diverses langues, d’après son site.
La Wikimedia Foundation, l’organisation à but non lucratif qui héberge Wikipedia, a indiqué le 28 octobre qu’elle examinait encore le fonctionnement de Grokipedia.
« Ce savoir produit par des humains est ce sur quoi s’appuient les entreprises d’IA pour générer du contenu ; même Grokipedia a besoin de Wikipedia pour exister », a déclaré l’organisation dans un communiqué.
En août, des élus républicains de la Chambre ont ouvert une enquête visant à déterminer si la Wikimedia Foundation en fait assez pour empêcher des tentatives coordonnées de manipulation d’entrées Wikipedia sur des sujets importants et sensibles afin d’influencer l’opinion publique aux États‑Unis.
Dans une lettre datée du 27 août et adressée à la directrice générale de la Wikimedia Foundation, Maryana Iskander, le représentant James Comer (rép., Kentucky), président de la commission de Contrôle de la Chambre, et la représentante Nancy Mace (rép., Caroline du Sud), présidente de la sous‑commission sur la cybersécurité, les technologies de l’information et l’innovation gouvernementale, ont demandé les dossiers des contributeurs bénévoles reconnus en infraction avec les règles du site ainsi que la documentation des politiques de l’organisation en matière de neutralité.
Les parlementaires disent examiner si des acteurs étrangers hostiles, des établissements universitaires financés par les contribuables ou d’autres groupes organisés se trouvent derrière des campagnes de manipulation.
La Wikimedia Foundation a ensuite déclaré qu’elle se réjouissait de répondre aux questions de la commission et de débattre des mesures destinées à préserver l’intégrité de l’information sur la plateforme.
L’organisation a affirmé, le 10 octobre, que les règles de Wikipedia exigent que les bénévoles diffusent une information « correctement sourcée » et rédigée d’un « point de vue neutre », et que les recherches originales ne sont pas autorisées sur le site.
Tom Ozimek a contribué à la rédaction de cet article.
Avec l’Associated Press
Aldgra Fredly est une rédactrice indépendante qui couvre l'actualité des États-Unis et de la région Asie-Pacifique pour le journal Epoch Times.
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