Donald Trump se dit prêt à rejoindre les pourparlers entre la Russie et l’Ukraine en Turquie

Le président Donald Trump quitte la cour royale saoudienne avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à Riyad, en Arabie saoudite, le 13 mai 2025.
Photo: Win McNamee/Getty Images
Le 10 mai, le président russe Vladimir Poutine a lancé l’idée d’une rencontre entre les représentants russes et ukrainiens à Istanbul le 15 mai, pour une série de pourparlers directs visant à mettre fin à plus de trois ans de combats entre leurs deux pays.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a répondu le lendemain, signalant sa volonté de soutenir les pourparlers.
M. Zelensky a déclaré qu’il assisterait même personnellement aux pourparlers si M. Poutine faisait de même, ouvrant la voie à une possible discussion au niveau des dirigeants.
S’adressant aux journalistes à bord d’Air Force One le 14 mai, au milieu de sa tournée en cours au Moyen-Orient, M. Trump a annoncé que M. Poutine souhaitait qu’il assiste à la réunion en Turquie.
Pourtant, M. Trump a noté que de nombreux détails de la réunion n’étaient pas encore décidés.
« Je ne sais pas s’il va se présenter. Je sais qu’il aimerait que je sois là. Et c’est une possibilité », a indiqué M. Trump.
L’emploi du temps actuel de M. Trump pourrait rendre difficile une escale en Turquie.
« Nous allons aux [Émirats arabes unis] demain. Nous avons donc une situation très chargée », a déclaré M. Trump aux journalistes. « Maintenant, cela ne veut pas dire que je ne le ferais pas pour sauver beaucoup de vies et revenir. »
M. Trump a noté que le secrétaire d’État Marco Rubio prévoyait de se rendre en Turquie cette semaine.
« Marco y va et Marco a été très efficace », a-t-il lancé.
Dans le même temps, M. Trump s’est dit incertain quant à savoir si M. Poutine assisterait aux pourparlers en Turquie s’il n’y assistait pas lui-même.
Le 14 mai, le Kremlin a annoncé qu’une délégation russe serait à Istanbul le 15 mai pour d’éventuels pourparlers avec les homologues ukrainiens.
La Russie a unilatéralement déclaré un cessez-le-feu de trois jours du 8 mai au 10 mai, pour coïncider avec le 80e anniversaire du jour où l’Allemagne nazie a été vaincue pendant la Seconde Guerre mondiale ; connu en Russie sous le nom de « Jour de la Victoire ».
L’Ukraine avait rejeté le cessez-le-feu de 72 heures déclaré par la Russie et accusé la Russie de poursuivre les hostilités.
Néanmoins, M. Zelensky a appelé M. Poutine à accepter une proposition de cessez-le-feu de 30 jours soutenue par les États-Unis et à prolonger son cessez-le-feu autoproclamé du Jour de la Victoire jusqu’aux pourparlers du 15 mai en Turquie.
L’Ukraine attend « un cessez-le-feu complet et durable, à partir de demain, pour fournir la base nécessaire à la diplomatie », a déclaré M. Zelensky dans un communiqué du 11 mai en réponse à l’appel de M. Poutine aux pourparlers.
Jacob Burg a contribué à la rédaction de cet article.
Avec Reuters

Articles actuels de l’auteur









