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Des dizaines d'autochtones et d'étudiants prennent d'assaut Belém

Des militants autochtones prennent d’assaut le site de la conférence sur le climat : deux blessés

Des dizaines de militants autochtones ont pris d'assaut le campement sécurisé de la conférence des Nations Unies sur le climat. Ils ont enfoncé une porte et se sont affrontés aux forces de sécurité, qui ont ensuite barricadé les entrées.

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Des affrontements ont éclaté entre les forces de sécurité, des autochtones et des étudiants qui tentaient d'accéder au site de la COP30, la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, à Belém, dans l'État du Pará, au Brésil, le 11 novembre 2025. Des dizaines de manifestants autochtones se sont heurtés aux agents de sécurité lors du sommet de la COP30 à Belém, mardi, alors qu'ils tentaient de pénétrer sur le site. Cet incident, rare pour une conférence de l'ONU sur le climat, a été constaté par des journalistes de l'AFP.

Photo: Olga Leiria/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Des dizaines de manifestants autochtones se sont affrontés avec les forces de sécurité lors de la COP30, la conférence des Nations Unies sur le climat au Brésil. Deux agents de sécurité ont été légèrement blessés, a indiqué un porte-parole de l’ONU à l’AFP mardi (heure locale).
Le site a subi des dégâts mineurs. Des mesures de sécurité ont été prises pour le protéger.
Des vidéos diffusées par les médias sud-américains ont montré des individus en train de défoncer une porte et de s’affronter aux forces de sécurité.
Plus tôt dans la journée, des manifestants indigènes et leurs sympathisants ont terminé une marche pour le climat et la santé et ont dansé devant l’entrée du site de la COP30 à Belém.
Ils ont ensuite pénétré dans l’enceinte et ont forcé l’entrée du périmètre de sécurité. Là, ils ont été repoussés par les forces de sécurité, face auxquelles certains manifestants ont résisté.
Les forces de sécurité ont barricadé l’entrée.
Des journalistes de la BBC ont rapporté avoir vu des agents de sécurité de l’ONU courir derrière une rangée de soldats brésiliens, criant aux délégués de quitter les lieux.
Des vidéos publiées sur Instagram par un militant montraient un important groupe d’autochtones brandissant des drapeaux et manifestant dans les couloirs du centre de conférence.
Les forces de sécurité ont ensuite barricadé les entrées de la « Zone bleue », cœur de la conférence sur le climat, avec des tables et du mobilier. Un journaliste de l’AFP a vu un policier emmené en fauteuil roulant.
En fin de soirée, la situation s’était de nouveau calmée. Les entrées du site de la COP30 étaient fermées et fortement gardées par les forces de sécurité.
À l’intérieur du site de la COP, la sécurité est assurée par la police des Nations Unies ; à l’extérieur, elle incombe aux autorités locales.
Les forces de sécurité des Nations Unies ont demandé aux personnes encore présentes de quitter les lieux en fin de journée.

D’autres manifestations sont prévues

La manifestante Maria Clara, membre de l’association Rede Sustentabilidade Bahia, a déclaré à l’AFP que les manifestants souhaitaient attirer l’attention sur la situation des peuples autochtones.
« Ces voix sont ignorées », a-t-elle affirmé.
Des manifestations liées à la COP30 sont également possibles dans la ville, certaines sont aussi prévues ce week-end, à mi-parcours de la conférence, ainsi que d’autres grèves pour le climat à travers le monde.
Un porte-parole de l’ONU a déclaré que le site était entièrement sécurisé et que les négociations se poursuivraient. Les autorités brésiliennes et onusiennes enquêtent sur l’incident. La COP30, conférence sur le climat, se tient à Belém jusqu’au 21 novembre.
Avec afp/dpa/red