Albertville : quatre écoliers de 10 ans font l’apologie du terrorisme et sont arrêtés

Le Premier ministre français Jean Castex (C) et le ministre français de l'éducation, de la jeunesse et des sports Jean-Michel Blanquer (2e à droite) assistent à un hommage au professeur d'histoire français Samuel Paty, décapité devant son école par un radical islamiste présumé, le 2 novembre 2020 dans une école de Conflans Sainte-Honorine.
Photo: Crédit photo THOMAS COEX/POOL/AFP via Getty Images
À Albertville, après la minute de silence en hommage à l’enseignant Samuel Paty, quatre écoliers de 10 ans ont approuvé cet assassinat et même menacé un professeur de leur école.
Jeudi matin, quatre élèves scolarisés à l’école Louis Pasteur dans le quartier de la Contamine à Albertville (Savoie), ont été interpellés chez leurs parents.
Ils ont été entendus à la suite des propos « violents et inquiétants » qu’ils ont tenus à l’école lundi 2 novembre, après la minute de silence organisée en hommage à Samuel Paty, enseignant d’histoire-géographie assassiné à la sortie du collège à Conflans-Sainte-Honorine pour avoir montré des caricatures du prophète Mahomet à ses élèves.
« Ils ont dit que le terroriste avait bien fait », a indiqué le procureur de Chambéry, Pierre-Yves Michau.
Selon une vidéo du ministère de l’Intérieur publiée vendredi soir sur Twitter, ces élèves auraient « justifié l’assassinat », « arguant qu’il était interdit d’offenser le prophète et ajoutant qu’ils tueraient leur professeur s’il caricaturait le prophète ».
Dans la même journée, un enseignant de l’école découvrait un mot dans sa boîte aux lettres. « T mort. »
La Justice saisie
Après le signalement des faits par le directeur de l’école, l’inspection académique avait saisi le parquet mardi 3 novembre.
Jeudi, les quatre enfants, trois garçons et une fille, ont été entendus pendant plusieurs heures. « Vu l’âge des élèves, il fallait enquêter sur le milieu familial. On ne pouvait pas seulement les convoquer, il fallait aussi perquisitionner le domicile, et on ne savait pas à qui on avait affaire » a précisé le procureur.
Les familles ont été auditionnées librement et du matériel informatique a été saisi.
« Les premières vérifications ont permis de conclure que les familles n’étaient pas radicalisées […] La fillette a été mise hors de cause, mais les trois garçons ont reconnu leurs propos et se sont excusés », a ajouté Pierre-Yves Micheau. Aucun lien n’a été établi entre les enfants, leurs parents et le mot de menace écrit à l’enseignant de l’école.
Un suivi éducatif a été demandé pour ces enfants et « une mesure de réparation à finalité pédagogique » pourrait aussi être mise en place par la Protection judiciaire de la jeunesse.
Les faits ont été largement relayés sur les réseaux sociaux par la communauté turque, l’agence de presse turque Anadolu s’en étant même fait écho.
« La police a fait son travail, dans le respect de la loi » a justifié le ministère de l’Intérieur.
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