Un homme trouve une épée de fusilier britannique datant des années 1890 en construisant un patio dans son jardin

Photo: Avec l'aimable autorisation de Brad Sigouin
Le projet d’aménagement de l’arrière-cour d’un homme à Ottawa a donné lieu à bien plus qu’un nouveau patio lorsque l’entrepreneur a déterré une épée.
Cette découverte a amené le propriétaire Brad Sigouin à chercher à résoudre le mystère de son origine.
Alors qu’il installait des piliers de béton pour un nouveau patio en avril 2020, un ouvrier a trouvé l’arme et a téléphoné à M. Sigouin.
« Ils ont dit : ‘Vous devez venir ici, nous avons trouvé une épée’. Je me suis dit : ‘Quoi ?!’ » a-t-il raconté à Epoch Times. « Il a pris une photo, me l’a envoyée et je me suis précipité chez moi tout de suite. »

(Avec l’aimable autorisation de Brad Sigouin)
Loin d’être en parfait état, l’épée avait un fourreau métallique fortement corrodé avec une garde décorative rouillée et une poignée dont le cuir s’était complètement désintégré, révélant un serpentin métallique en dessous.
Elle semblait avoir une centaine d’années.
« La boue l’avait en quelque sorte préservée », a dit M. Sigouin à la CBC.
Dans l’espoir d’en savoir davantage sur l’histoire de cette ancienne arme, il a envoyé des photos par courriel à un expert du Musée canadien de l’histoire à Gatineau, au Québec, qui a pu déterminer que la fabrication remontait aux années 1890, que l’arme avait été utilisée jusqu’au XXe siècle et qu’elle appartenait à un régiment de fusiliers.

(Avec l’aimable autorisation de Brad Sigouin)

(Avec l’aimable autorisation de Brad Sigouin)
Eric Fernberg, du Musée canadien de la guerre, a encore restreint la date à une période postérieure à 1897, en se basant sur les modifications distinctes apportées à la garde de la main. Il a supposé que la lame provenait du 43e Ottawa and Carleton Rifles.
« C’était essentiellement l’épée d’un officier pour se battre », a dit M. Sigouin au journal. Il pense qu’un officier britannique de passage dans la région a pu la laisser derrière lui.
« Le régiment de fusiliers dont nous parlons était ici à Ottawa à l’époque, et il se trouvait à l’emplacement de la Colline du Parlement », a ajouté M. Sigouin, qui habite à environ 3 km (1,8 mille) des édifices gouvernementaux.
Selon CBC, une enquête sur les anciens propriétaires de la propriété a révélé que la maison avait été occupée par le cavalier de la milice Andrew Imlach de 1920 jusqu’à sa mort en 1937. Cependant, s’il avait utilisé une épée, elle n’aurait pas ressemblé à ce que M. Sigouin a trouvé.

(Avec l’aimable autorisation de Brad Sigouin)
« C’est un mystère de savoir comment elle est arrivée là », a dit le propriétaire de la maison. « Nous ne savons pas pourquoi l’épée a été enterrée, il n’y avait pas d’ossements, il n’y avait rien, donc ce n’était pas un lieu de sépulture. »
Quelle qu’en soit sa provenance, Brad et sa femme, Renee Sigouin, sont heureux de leur nouvelle antiquité et n’ont pas l’intention de la vendre. Elle ne vaut d’ailleurs pas grand-chose, hormis sa valeur sentimentale.
M. Sigouin estime qu’elle vaut entre 675 et 2000 euros, « si elle était en parfaite condition », a-t-il ajouté. « Elle a plus de valeur pour moi, et pour l’histoire derrière, que n’importe quoi d’autre. »
L’épée est actuellement en cours de montage comme pièce de conversation sur le mur de leur salle à manger.

Michael Wing est un rédacteur basé à Calgary, au Canada, où il est né et a reçu une éducation artistique. Il écrit principalement sur la culture, la dimension humaine et les tendances de l'actualité.
Articles actuels de l’auteur
01 décembre 2025
Les Géminides, flamboyantes sentinelles de décembre









