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Saône-et-Loire: un millier de personnes rassemblées pour les obsèques d’Emma, la collégienne de 14 ans poignardée par son petit ami

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Les parents d'Emma (C) lors de la marche blanche le 13 juin dernier en hommage à leur fille, une adolescente de 14 ans poignardée à mort le 6 juin 2022 par son petit ami à Clessé, en Saône-et-Loire.

Photo: JEAN-PHILIPPE KSIAZEK/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Les obsèques d’Emma, l’adolescente poignardée à mort par son petit ami, ont eu lieu ce vendredi matin 17 juin dans la commune de Clessé (Saône-et-Loire).
C’était le moment d’un dernier adieu. 1000 personnes se sont rassemblées dans la salle communale pour ce dernier hommage à la jeune victime, dans une forte émotion, particulièrement lors de la prise de parole de la maman d’Emma.

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Le jeudi 9 juin au petit matin à Clessé, le corps de l’adolescente, présentant de nombreuses plaies et un couteau encore planté dans le cou, a été découvert sur la voie publique près de la mairie et de son ancienne école primaire de ce village viticole.
Le collégien coupable des faits, âgé lui aussi de 14 ans, a avoué son crime et été mis en examen vendredi 10 juin, puis incarcéré dans un établissement disposant d’un quartier pour mineurs et d’une unité sanitaire psychiatrique. Le collégien a avoué avoir donné à sa petite amie qu’il retrouvait souvent la nuit, « trois coups de couteau dans le cou », selon les éléments communiqués par la justice.
Marches blanches
Dès lundi 13 juin, deux cortèges silencieux avaient été organisés, l’un à partir de la mairie, en présence du père d’Emma, l’autre en partant du centre équestre fréquenté par la collégienne, en présence de sa mère habillée en noir.
Les parents d’Emma se sont recueillis là où le corps de l’adolescente avait été découvert jeudi matin, à proximité de l’école primaire du village. Les adultes et jeunes, très émus, ont déposé leurs fleurs et des rubans sur place, en signe de recueillement.
L’examen psychiatrique du jeune garçon a conclu à une altération importante du discernement, ouvrant toutefois la voie à une sanction pénale. Sans antécédents judiciaires, ce mineur risque jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle pour assassinat.
 
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