Logo Epoch Times

Retraites: pas de huis clos entre parlementaires pour « éviter les magouilles », demande Manuel Bompard

top-article-image

Le député LFI Manuel Bompard lors d'une conférence de presse tenue par La France Insoumise sur les réformes des retraites à Paris.

Photo: STÉPHANE DE SAKUTIN/AFP via Getty Images

Partager un article

Durée de lecture: 2 Min.

Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard a réitéré mardi la demande que la réunion des parlementaires chargés de trouver un compromis sur la réforme des retraites soit publique pour éviter « un huis clos secret avec des arrangements, des combines et des magouilles ».
Pour « un texte qui est aussi important, qui donne lieu à autant de mobilisation dans le pays, il me semble que c’est la moindre des choses que cette commission mixte paritaire soit publique et que ça ne se passe pas dans un huis clos secret, avec des arrangements, des combines et des magouilles », a expliqué sur franceinfo le député des Bouches-du-Rhône.
« Ce serait un très mauvais signal pour notre démocratie si la conférence des présidents (de l’Assemblée), et donc la minorité présidentielle, envoyait le signal que cette commission mixte paritaire doit rester secrète », a-t-il ajouté, les invitant à ne « rien cacher » et à « assumer leur position » publiquement.  Si elle n’est pas publique, « on a une participante dans la Commission, en la personne de Mathilde Panot notre présidente, qui fera en sorte que ça le soit », en « donnant les informations au fur et à mesure », a-t-il averti. Le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud avait formulé le même demande de rendre le débat public la veille, afin d’être à la hauteur du « moment politique ».
Sept députés et sept sénateurs, et autant de suppléants, négocieront au Palais Bourbon en commission mixte paritaire (CMP), à huis clos si l’on suit l’usage. Un compte rendu des échanges sera ensuite publié sur le site de l’Assemblée, mais avec plusieurs heures voire quelques jours de décalage. Si les parlementaires parviennent à un accord, ce qui est probable, le texte sera soumis jeudi au vote du Sénat puis à celui beaucoup plus incertain de l’Assemblée, pour son adoption définitive.