La FNSEA veut des solutions « au cas par cas » pour protéger les riverains des pesticides
La FNSEA préfère des solutions "au cas par cas" pour protéger les riverains de fermes agricoles des épandages de pesticides, plutôt qu'une délimitation stricte par la loi qui conduirait à des pertes de revenus, a indiqué mercredi la présidente de la première organisation agricole Christiane Lambert.

Christiane Lambert présidente de la FNSEA.
Photo: : GUILLAUME SOUVANT/AFP/Getty Images
La présidente du syndicat agricole, Christiane Lambert, a critiqué l’initiative du maire de Langouët qui a pris un arrêté interdisant les pesticides dans sa commune. Elle rencontrera prochainement Elisabeth Borne, ministre de l’Écologie.
La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) préfère des solutions « au cas par cas » pour protéger les riverains de fermes agricoles des épandages de pesticides, plutôt qu’une délimitation stricte par la loi qui conduirait à des pertes de revenus, a indiqué mercredi la présidente de la première organisation agricole Christiane Lambert.
« Que les riverains se posent des questions, c’est normal, au regard de tout ce qui est dit, y compris de faux, sur les pesticides, que l’on cherche des solutions au cas par cas pour voir comment protéger les riverains, c’est normal », a déclaré Mme Lambert sur Radio Classique.
La responsable a critiqué l’initiative du maire de Langouët Daniel Cueff en Ille-et-Vilaine qui a pris un arrêté interdisant l’utilisation de produits phytopharmaceutiques « à une distance inférieure à 150 mètres de toute parcelle cadastrale comprenant un bâtiment à usage d’habitation ou professionnel ».
L’arrêté a été suspendu mardi par la justice.
Selon Mme Lambert, une généralisation par la loi de cette interdiction dans la France entière aurait pour effet « d’ensauvager 15% du territoire français ». « Et qui va payer ? » s’est-elle interrogée, en précisant qu’elle allait rencontrer prochainement la ministre de la Transition écologique à ce sujet.
Mme Borne a en effet affirmé mardi partager « totalement la préoccupation du maire de Langouët » et annoncé un projet de réglementation pour instaurer une « zone minimale entre les épandages et les habitations ».

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