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Meurtre Khashoggi: Trump « en colère », mais ne met pas en cause le prince saoudien

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-Le président des États-Unis, Donald Trump, prend la parole lors d'une conférence de presse en marge du sommet du G20 à Osaka, le 29 juin 2019. Photo de Jacquelyn Martin / AFP / Getty Images.

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Durée de lecture: 2 Min.

Donald Trump a jugé samedi que la responsabilité du prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane dans l’assassinat « horrible » du journaliste Jamal Khashoggi n’était pas établie.

« Je suis extrêmement en colère et mécontent qu’une chose comme cela ait pu avoir lieu » mais « personne n’a directement montré du doigt » le dirigeant saoudien, a déclaré le président américain lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet du G20 au Japon.

« Beaucoup de gens sont poursuivis et ils prennent ça très au sérieux là-bas », a assuré M. Trump. Le 2 octobre 2018, Jamal Khashoggi, qui collaborait notamment avec le Washington Post et résidait aux Etats-Unis, a été tué et démembré dans le consulat de son pays à Istanbul par un commando d’agents saoudiens venus depuis Ryad.

Le Sénat américain, pourtant contrôlé par le camp républicain du président, a unanimement adopté une résolution attribuant la responsabilité de l’assassinat à Mohammed ben Salmane.

Mais l’administration Trump affirme ne pas disposer de preuve irréfutable de l’implication directe du jeune et puissant dirigeant saoudien, bien que les sénateurs, après avoir été informés à huis clos à l’automne des conclusions de la CIA, aient assuré n’avoir « aucun doute » sur le fait que le prince héritier avait « ordonné » le meurtre du journaliste.

La justice saoudienne a ouvert une enquête et s’est dite prête à coopérer avec les enquêteurs turcs qui mènent leurs propres investigations. Mais depuis le début de l’affaire, une extrême méfiance règne de part et d’autre.

E.T. avec AFP