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Metz : décès d’un commandant de police du virus du PCC

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Photo: : PATRICK KOVARIK/AFP/Getty Images.

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Durée de lecture: 3 Min.

En manque d’équipement, « on a le sentiment d’envoyer des soldats au front sans arme« , dénonce le syndicat d’Alliance Police Nationale.
Âgé de 53 ans, un commandant divisionnaire de police de la zone de défense Est est décédé le 27 avril du virus du PCC. Il était rattaché à la CRS (Compagnie républicaine de sécurité) de Metz en Moselle, rapporte France bleu.
Le virus du PCC, connu communément comme le nouveau coronavirus, s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.
Philippe Donnadieu était hospitalisé depuis le 29 mars en raison de complications respiratoires liées à la maladie. La police nationale lui a rendu hommage sur Twitter.  » Sa disparition laisse un grand vide ».

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« La police nationale est une nouvelle fois en deuil ».

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« CORONAVIRUS : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR »
« Des soldats au front sans arme »
Le décès du commandant de police mosellan a provoqué la colère des syndicats. Michel Corriaux, le secrétaire régional Grand Est d’Alliance Police Nationale, déclare que « des dizaines de policiers attrapent le coronavirus tous les jours dans le grand est ». Le syndicat dénonce « la gestion lamentable » du port du masque dans la police : « On a le sentiment d’envoyer des soldats au front sans arme ». La direction de la police est « défaillante » dans l’équipement des fonctionnaires, rajoute-t-il.
« Des vecteurs du Covid »
Même opinion pour UNSA-Police. « Aux premières heures de la pandémie, on a envoyé des fonctionnaires de police comme des poilus de la guerre 14-18 sans protection face au gaz, sauf que là, le gaz c’était le Covid »,  souligne Yves Milla, secrétaire zonal d’UNSA-Police dans le Grand Est.
Les policiers ont été « très exposés, une grosse partie a été contaminée et a contaminé les familles. Ils ont été des vecteurs du Covid », poursuit M. Milla.« De protecteurs de la République, on s’est transformé en contaminateurs de la République », conclut-il.
L’UNSA réclame une reconnaissance du coronavirus en maladie professionnelle.