Lee Tamahori, réalisateur d’un James Bond et de « L’âme des guerriers », s’est éteint à 75 ans
Le Néo-Zélandais Lee Tamahori, remarqué avec "L'âme des guerriers" avant de s’illustrer dans le cinéma d’action ainsi qu’à la tête d’un James Bond, s’est éteint vendredi à l’âge de 75 ans, a annoncé sa famille. Il était considéré comme l’une des figures maories les plus influentes de l’industrie du divertissement.
Le réalisateur Lee Tamahori à la première de Die Another Day, Los Angeles, 11 novembre 2002. Photo Kevin Winter/ImageDirect.
Remarqué en 1994 à Hollywood pour son film « L’âme des guerriers« , une histoire poignante de violence et de pauvreté au sein d’une famille maorie en Nouvelle-Zélande, Tamahori accède dès l’année suivante à la réalisation de son premier film américain, « Les hommes de l’ombre« , réunissant Nick Nolte et John Malkovich.
Après ses débuts prometteurs, Lee Tamahori s’illustre également sur le petit écran, notamment à travers la réalisation d’épisodes de la série culte « Les Soprano« . Peu à peu, il se spécialise sur grand écran dans les productions d’action, ce qui assoit sa réputation internationale.
Au sommet avec James Bond
En 2002, le réalisateur marque les esprits en signant « Meurs un autre jour« , vingtième volet de la saga James Bond, porté par Pierce Brosnan et Halle Berry. Ce blockbuster confirme son savoir-faire et le fait entrer dans le cercle restreint des cinéastes ayant dirigé l’agent 007.
L’acteur Temuera Morrison, qui incarnait le rôle principal de « L’âme des guerriers« , a salué samedi « un homme extraordinaire ». « Rien qu’en voyant le nombre de Maoris qui se sont lancés dans cette industrie, le nombre de Maoris qu’il pouvait recruter grâce à ses auditions », a-t-il réagi sur Radio New Zealand.
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