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Le processus électoral officiel débutera fin juillet 2026

Sélection du successeur du Secrétaire général de l’ONU António Guterres : le processus est lancé

L'ONU a lancé le processus de sélection d'un successeur à António Guterres. Les 193 États membres peuvent proposer des candidats. Quels sont les critères ?

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Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, réagit lors d'une conférence de presse au Nasrec Expo Center à Johannesburg le 21 novembre 2025, avant le sommet des dirigeants du G20.

Photo: de Gianluigi Guercia/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Aux Nations Unies à New York, le processus de sélection du successeur du secrétaire général António Guterres à partir de 2027 a commencé. Les 193 États membres ont été invités par courrier à proposer des candidats appropriés pour le poste le plus influent politiquement au sein de l’ONU.
On recherche une personne ayant une grande expérience de la diplomatie et des relations internationales, ainsi que de bonnes compétences linguistiques.
« Le poste de secrétaire général est d’une grande importance et exige un maximum d’efficacité, de compétence et d’intégrité, ainsi qu’un engagement ferme envers les objectifs et les principes de la Charte des Nations unies », ont déclaré dans leur lettre la présidente de l’Assemblée générale des Nations unies, Annalena Baerbock, et le président en exercice du Conseil de sécurité des Nations unies, Michael Imran Kanu.

Michelle Bachelet, Rafael Grossi, Rebeca Grynspan

L’ancienne présidente chilienne Michelle Bachelet, le directeur général argentin de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi, et l’actuelle directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour le commerce et le développement, Rebeca Grynspan, du Costa Rica, sont actuellement en pourparlers.

Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, fait une déclaration à son arrivée à une réunion de crise à la Chancellerie à Vienne, le 25 juin 2025. (HELMUT FOHRINGER/APA/AFP via Getty Images)

Les candidats doivent être proposés par un État ou un groupe d’États et présenter une vision pour leur candidature ainsi qu’une liste de leurs sources de financement.
Selon la lettre, les États membres devraient notamment « envisager sérieusement la nomination de femmes ». À ce jour, aucune femme n’a encore occupé le poste le plus élevé de l’ONU.

Michelle Bachelet, ancienne Haute-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, aux bureaux des Nations Unies à Genève le 25 août 2022. (Fabrice COFFRINI / AFP via Getty Images)

Il convient également de veiller à la « diversité régionale », poursuit la lettre. Au cours des 80 ans d’histoire de l’ONU, l’attribution du poste le plus élevé a généralement suivi une rotation géographique. Selon ce principe, ce serait cette fois au tour de l’Amérique latine.

La secrétaire générale de la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement), Rebeca Grynspan, s’exprime lors d’une conférence de presse organisée dans le cadre de la 16e Conférence ministérielle de la CNUCED, à Genève, le 22 octobre 2025. (Photo : Fabrice Coffrini/AFP via Getty Images)

Audition publique

Une fois nommés, les candidats sont soumis à une audition publique. Cette procédure fait partie d’un processus de transparence introduit en 2016.
La procédure électorale officielle débutera fin juillet 2026 au Conseil de sécurité des Nations unies. Les cinq membres permanents du Conseil, à savoir les États-Unis, la Chine, la Russie, le Royaume-Uni et la France, disposent d’un droit de veto.
Après plusieurs tours de scrutin, le Conseil de sécurité proposera en octobre un candidat à l’élection à l’Assemblée générale. Le mandat de M. Guterres expire le 31 décembre 2026.