La Sorbonne : la police est intervenue pour évacuer des militants pro-palestiniens

Des étudiants arborent un drapeau palestinien géant alors qu'ils participent à un rassemblement de soutien aux Palestiniens à l'université de la Sorbonne, à Paris le 29 avril 2024.
Photo: GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP via Getty Images
La police est intervenue lundi après-midi à la Sorbonne à Paris pour évacuer des militants mobilisés pour la cause palestinienne qui avaient installé des tentes à l’intérieur de l’université, a constaté une journaliste de l’AFP. L’action des militants est soutenue par La France Insoumise dont un des leaders, Manuel Bompard, « souhaite que prennent de l’ampleur toutes les mobilisations qui vont permettre de faire pression sur le pouvoir en place ».
Une cinquantaine de manifestants ont été conduits à l’extérieur du bâtiment puis éloignés en groupe, encadrés par les forces de l’ordre, quelques jours après une mobilisation émaillée de tensions à Sciences Po Paris.
Plusieurs dizaines d’étudiants s’étaient rassemblés lundi à la mi-journée devant la Sorbonne et à l’intérieur du bâtiment, où ils avaient installé des tentes, une douzaine de tentes selon le rectorat, entre 20 et 30 selon un manifestant. Un drapeau palestinien était posé au sol.
« Les amphithéâtres ont été évacués vers midi », avait indiqué le rectorat, qui a décidé la fermeture de la Sorbonne lundi après-midi.
Soutien de La France Insoumise
Environ 150 personnes étaient, elles, rassemblées devant la Sorbonne, en présence notamment des députés LFI Louis Boyard, Thomas Portes et Rodrigo Arenas. Les représentants LFI soutiennent l’action des étudiants pro-palestiniens à l’image de Rima Hassan présente vendredi à Sciences Po lors de la journée de blocage, où elle a appelé au « soulèvement ». « Mobilisation générale en soutien aux étudiantes et aux étudiants mobilisés à la Sorbonne aujourd’hui contre le génocide en cours à Gaza », a exprimé Mathilde Panot, cheffe des députés LFI, sur X.
« Je souhaite que prennent de l’ampleur toutes les mobilisations qui vont permettre de faire pression sur le pouvoir en place », afin que le « drame humain qui se joue à Gaza s’arrête le plus rapidement possible », a déclaré ce jour Manuel Bompard sur Public Sénat.
Gabriel Attal a dénoncé dimanche « l’action d’une minorité agissante et dangereuse qui cherche à imposer ses règles à nos étudiants et nos enseignants » pour laquelle « il n’y aura jamais de droit au blocage, jamais de tolérance ».
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