Logo Epoch Times

La maladie de Parkinson : deuxième trouble neurodégénératif le plus courant et ses premiers signes

top-article-image

Les tremblements liés à la maladie de Parkinson débutent souvent au niveau des mains et peuvent s'aggraver à mesure que la maladie progresse.

Photo: Illustration : Epoch Times, Shutterstock

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 27 Min.

La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus courante après la maladie d’Alzheimer. Aux États-Unis seulement, environ 1,1 million de personnes vivent actuellement avec cette maladie, un nombre qui devrait continuer d’augmenter. En France, on compte 272.500 malades, et 25.000 nouveaux cas se déclarent chaque année.
Ce trouble neurologique progressif survient lorsque les neurones produisant de la dopamine dans le cerveau commencent à dégénérer, entraînant des symptômes liés au mouvement et aux émotions. Il affecte chaque personne différemment.
Bien qu’il n’y ait pas de remède, certains changements de mode de vie et approches naturelles peuvent aider à soulager efficacement les symptômes.

La maladie de Parkinson entraîne une perte de cellules cérébrales productrices de dopamine, perturbant ainsi le mouvement et le contrôle émotionnel. (Illustration : Epoch Times, Shutterstock)

Quels sont les symptômes et les signes précoces de la maladie de Parkinson ?
Les symptômes de la maladie de Parkinson commencent généralement de manière progressive et peuvent être subtils au début. Les symptômes apparaissent souvent d’un seul côté du corps et restent généralement plus sévères de ce côté, même lorsqu’ils progressent.
Symptômes courants de la maladie de Parkinson
Les symptômes courants de la maladie de Parkinson peuvent inclure :
• Tremblements : le symptôme moteur le plus courant est le tremblement, en particulier le mouvement classique de « roulement de pilule » entre le pouce et l’index, qui commence généralement dans une main au repos.
• Lenteur des mouvements (bradykinésie) : se déplacer plus lentement et avec plus de difficulté. Les personnes peuvent traîner les pieds avec des pas plus courts ou avoir du mal à se lever d’une chaise.
• Rigidité musculaire : ressentir une raideur musculaire n’importe où dans le corps, ce qui peut limiter le mouvement et souvent causer de la douleur.
• Altération de la posture et de l’équilibre : développer une posture voûtée et éprouver des problèmes d’équilibre ou des chutes fréquentes.
• Perte des mouvements automatiques : montrer moins d’actions involontaires, comme le clignement des yeux, le sourire ou le balancement des bras en marchant.
Au-delà des changements de mouvement, d’autres signes précoces apparaissent progressivement :
• Changements de la parole et de la déglutition : parler d’une voix plus douce, plus rapide, indistincte ou monotone. La déglutition peut devenir difficile, souvent en commençant par la toux pendant les repas.
• Changements de l’écriture : écrire avec une écriture plus petite, plus serrée et de plus en plus difficile à produire.
• Diminution de l’odorat : perdre ou diminuer la capacité de sentir – un symptôme souvent négligé qui peut apparaître bien avant le diagnostic et affecter la qualité de vie.
• Troubles cognitifs : avoir du mal à se concentrer, à tenir des conversations ou à traiter rapidement les informations.
• Problèmes de sommeil : souffrir d’insomnie ou de troubles du comportement en sommeil paradoxal, ce qui amène les personnes à mimer leurs rêves en raison de l’absence de paralysie musculaire normale pendant le rêve.
La maladie de Parkinson évolue généralement en cinq stades distincts :
• Stade 1 : symptômes légers
Les symptômes sont subtils et n’affectent généralement qu’un seul côté du corps. Les activités quotidiennes ne sont pas affectées, bien que de légers changements de posture, d’expression faciale ou de démarche puissent être perceptibles.
• Stade 2 : symptômes modérés
Les symptômes apparaissent des deux côtés du corps. Les activités quotidiennes restent gérables mais prennent plus de temps en raison de l’augmentation de la raideur musculaire et de la lenteur des mouvements. Les changements posturaux persistent, mais l’équilibre n’est pas encore affecté.
• Stade 3 : stade intermédiaire
Des troubles de l’équilibre se développent, augmentant le risque de chutes. Les mouvements ralentissent davantage, et les tâches de base comme s’habiller ou manger deviennent plus difficiles, mais sont toujours possibles sans assistance complète.
• Stade 4 : symptômes sévères
La capacité à vivre de manière autonome est perdue. Les personnes peuvent être capables de se tenir debout sans aide, mais nécessitent généralement une marchette ou une autre assistance pour se déplacer. Les tâches quotidiennes exigent une aide significative.
• Stade 5 : stade le plus avancé
Il s’agit du stade le plus débilitant. Les personnes sont souvent alitées ou nécessitent un fauteuil roulant. Une raideur sévère, des chutes fréquentes et un déclin cognitif – comme la démence et les hallucinations – sont courants. Des soins à temps plein sont nécessaires.
Qu’est-ce qui cause la maladie de Parkinson ?
La maladie de Parkinson est un trouble cérébral qui s’aggrave progressivement avec le temps. Elle survient lorsque les cellules cérébrales – en particulier celles qui produisent la dopamine, une substance chimique qui aide à réguler le mouvement – sont perdues ou endommagées. Lorsque plus de la moitié de ces cellules productrices de dopamine disparaissent, des problèmes de mouvement comme les tremblements, la raideur, la lenteur et des problèmes d’équilibre et de coordination commencent à apparaître.
Dans la maladie de Parkinson, le cerveau subit de nombreux changements.
Les changements impliquent la présence d’amas de protéines anormales appelés corps de Lewy. Ces amas sont en grande partie constitués d’alpha-synucléine, une protéine qui, dans la maladie de Parkinson, s’accumule d’une manière que le cerveau ne peut éliminer. Cette accumulation est un axe majeur de la recherche en cours, car elle semble être le moteur de la progression de la maladie. Certains patients présentent également des mitochondries altérées, ce qui entraîne des lésions des cellules cérébrales.
Dans la grande majorité des cas, la cause exacte de la maladie de Parkinson reste inconnue. Cependant, la recherche met en évidence une interaction multifactorielle entre des facteurs génétiques et environnementaux.
Les expositions chimiques représentent un facteur de risque environnemental majeur.
L’exposition à long terme aux pesticides et herbicides augmente significativement le risque – en particulier pour les personnes travaillant dans l’agriculture ou vivant dans des communautés agricoles. Les anciens combattants exposés à l’Agent Orange pendant la guerre du Vietnam présentent des taux de maladie de Parkinson notablement plus élevés. Les toxines industrielles, y compris certains produits chimiques utilisés sur le lieu de travail et les métaux lourds, peuvent également y contribuer. Certaines études suggèrent même que l’eau de puits contaminée dans des régions spécifiques pourrait augmenter le risque.
Facteurs de risque de la maladie de Parkinson
• Âge : c’est le facteur de risque le plus connu. La maladie de Parkinson devient plus fréquente avec l’âge, apparaissant généralement chez les personnes d’une soixantaine d’années. Cependant, environ 5 % à 10 % des cas sont diagnostiqués avant l’âge de 50 ans.
• Sexe : être de sexe masculin augmente le risque. La maladie de Parkinson est environ 50 % plus fréquente chez les hommes.
• Antécédents familiaux : avoir un parent ou un frère/une sœur atteint de la maladie de Parkinson double approximativement le risque de développer la maladie.
• Traumatismes crâniens : des antécédents de lésions cérébrales traumatiques ou de traumatismes crâniens répétés peuvent augmenter le risque de maladie de Parkinson.
Comment la maladie de Parkinson est-elle diagnostiquée ?
La maladie de Parkinson ne peut pas être diagnostiquée par un seul test spécifique. Au lieu de cela, un neurologue évalue les antécédents médicaux et les symptômes de la personne et effectue un examen neurologique et physique pour établir un diagnostic clinique.
Les critères diagnostiques, selon la plupart des directives cliniques, incluent la lenteur des mouvements (bradykinésie), associée à un tremblement de repos et/ou une rigidité.
Tests couramment utilisés dans le diagnostic
Les outils d’imagerie diagnostique peuvent soutenir – mais non confirmer – un diagnostic de Parkinson. Ceux-ci peuvent inclure :
• Tomographie par émission monophotonique (SPECT) : un test d’imagerie nucléaire qui crée des images 3D d’organes et de tissus à l’aide d’un traceur radioactif. Il est utilisé pour évaluer les structures internes du cerveau mais n’est pas spécifique à la maladie de Parkinson.
• Scan du transporteur de dopamine (DATscan) : un type spécialisé d’imagerie SPECT qui visualise le système dopaminergique du cerveau.
• Imagerie par résonance magnétique (IRM) : produit des images détaillées de la structure du cerveau. Généralement utilisée pour exclure d’autres affections plutôt que pour diagnostiquer directement la maladie de Parkinson.
• Sonographie transcrânienne : une technique d’échographie utilisée pour aider à distinguer la maladie de Parkinson idiopathique – la forme la plus courante, sans cause connue – des autres troubles du mouvement.
• Tomographie par émission de positons (PETSCAN) : évalue la fonction et l’activité cérébrales, en particulier dans les zones liées au mouvement.
Outils de diagnostic émergents
De nouvelles approches sont en cours de développement pour améliorer le diagnostic précoce et précis de la maladie de Parkinson :
• Analyse du cérumen : une méthode alimentée par l’intelligence artificielle qui examine les composés odorants du cérumen et a démontré jusqu’à 94 % de précision dans la détection de la maladie.
• Test sanguin basé sur la réaction en chaîne par polymérase (PCR) : un test qui analyse le matériel génétique pour identifier plus rapidement et de manière non invasive les premiers signes de la maladie de Parkinson.
• « Stylo magnétique » amélioré par l’intelligence artificielle : un appareil basé sur l’apprentissage automatique qui détecte de subtils déficits moteurs liés à l’écriture, offrant une autre option de diagnostic non invasive.
Quels sont les traitements de la maladie de Parkinson ?
Bien qu’il n’existe pas de remède contre la maladie de Parkinson, une approche de traitement complète peut améliorer significativement la qualité de vie et ralentir la progression des symptômes.
1. Médicaments
De nombreux médicaments contre la maladie de Parkinson augmentent les niveaux de dopamine dans le cerveau ou en imitent les effets.
• Carbidopa-lévodopa : le traitement le plus efficace pour les symptômes de Parkinson. La lévodopa est convertie en dopamine dans le cerveau, tandis que la carbidopa empêche la lévodopa d’être convertie trop tôt en dehors du cerveau – garantissant qu’une plus grande quantité de dopamine atteigne sa cible. Une version inhalée procure un soulagement rapide pour gérer les périodes « off » intermittentes.
• Perfusion de carbidopa-lévodopa : une forme de gel du médicament délivrée directement dans l’intestin grêle via une sonde d’alimentation. Cette administration continue offre un contrôle stable des symptômes tout au long de la journée et est utilisée dans les stades avancés de la maladie de Parkinson.
• Vyalev (foscarbidopa et foslévodopa) : le Vyalev est la première perfusion sous-cutanée continue de lévodopa sur 24 heures. Elle fournit des niveaux stables de dopamine pour aider à réduire les fluctuations motrices.
• Agonistes dopaminergiques : ces médicaments agissent comme la dopamine dans le cerveau et aident à améliorer les symptômes moteurs. D’autres médicaments de cette catégorie incluent les inhibiteurs de la MAO-B, les inhibiteurs de la COMT et les antagonistes de l’A2A, qui empêchent la dopamine de se dégrader trop rapidement ou l’aident à fonctionner plus efficacement.
• Pimavansérine : un médicament utilisé spécifiquement pour traiter les hallucinations et les délires associés à la maladie de Parkinson. Il agit sur les récepteurs de la sérotonine et n’interfère pas avec les niveaux de dopamine.
2. Stimulation cérébrale profonde (SCP)
La SCP est généralement recommandée pour les personnes atteintes de maladie de Parkinson avancée qui présentent des réponses imprévisibles à la lévodopa. La procédure implique l’implantation d’électrodes dans le cerveau pour aider à réduire les tremblements, stabiliser les effets des médicaments, diminuer les mouvements involontaires, soulager la rigidité musculaire et améliorer la fonction motrice globale.
3. Ultrasons focalisés guidés par IRM (HIFU)
L’HIFU est une procédure mini-invasive utilisée pour gérer les tremblements chez certaines personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
4. Physiothérapie
La physiothérapie joue un rôle crucial dans la gestion des défis moteurs et fonctionnels associés à la maladie de Parkinson. Les physiothérapeutes utilisent des stratégies ciblées pour aider à réduire la raideur, les tremblements, les problèmes d’équilibre et les difficultés de marche.
5. Suppléments
Certaines recherches suggèrent que l’ajout de suppléments spécifiques peut aider à soulager les symptômes lorsqu’ils sont intégrés à une alimentation équilibrée :
• Coenzyme Q10 : soutient la production d’énergie cellulaire et peut ralentir la progression précoce de la maladie.
• Vitamines C et E : connues pour leurs propriétés antioxydantes ; des doses élevées peuvent réduire le risque de Parkinson.
• Cytidinediphosphocholine : un composé naturellement présent qui peut aider à augmenter les niveaux de dopamine et à réduire la dépendance à la lévodopa.
• Nicotinamide adénine dinucléotide (NAD) : un composé qui sert de forme active de la vitamine B3. Il peut aider à stimuler la production de dopamine, bien que les résultats des études aient été mitigés.
6. Médecine traditionnelle chinoise (MTC)
La MTC considère la maladie comme le résultat de déséquilibres internes. La maladie de Parkinson a été historiquement traitée dans ce cadre en utilisant des thérapies comme l’acupuncture.
Certaines personnes atteintes de symptômes de Parkinson peuvent trouver l’acupuncture utile, en particulier en complément d’un traitement conventionnel.
Approches de style de vie pour la maladie de Parkinson
Des changements de style de vie sont souvent recommandés pour aider à gérer les symptômes liés au mouvement et à la communication — et peuvent même améliorer l’efficacité du traitement.
1. Régime méditerranéen et riche en antioxydants
La recherche montre constamment que le régime méditerranéen peut retarder l’apparition de la maladie de Parkinson et ralentir sa progression. Ce mode d’alimentation privilégie l’huile d’olive comme principale source de matières grasses et comprend des poissons gras, des fruits, des légumes et des grains entiers. La consommation régulière de poissons gras riches en oméga-3 fournit des nutriments protecteurs pour le cerveau.
Une méta-analyse publiée en février a révélé que le régime méditerranéen peut également réduire le risque de maladie de Parkinson en diminuant l’inflammation, en favorisant des bactéries intestinales saines et en améliorant la fonction mitochondriale. Manger des aliments riches en antioxydants – comme les baies, les légumes-feuilles et les légumes colorés – peut aider à combattre le stress oxydatif, qui contribue à la dégradation des cellules cérébrales produisant de la dopamine. Consommer suffisamment de fibres peut aider à gérer la constipation, un problème courant dans la maladie de Parkinson. Espacer l’apport en protéines des doses de lévodopa peut améliorer l’absorption des médicaments, tandis qu’une bonne hydratation favorise la santé globale et améliore l’efficacité du traitement.
2. Exercice axé sur la dopamine
L’exercice joue un rôle essentiel dans la gestion des symptômes. Il améliore la mobilité, l’équilibre, la flexibilité et la force.
L’activité physique augmente les niveaux de dopamine dans le cerveau. On pense également qu’elle réduit le stress oxydatif, l’inflammation et l’accumulation d’amas toxiques d’alpha-synucléine dans le cerveau – qui contribuent à la mort des cellules nerveuses dans la maladie de Parkinson.
Une étude de 2024 a révélé que six mois d’exercice intense augmentaient la dopamine chez les personnes atteintes de Parkinson à un stade précoce.
Une méta-analyse de 2021 a montré que le vélo améliorait significativement la fonction motrice – en particulier la démarche – ainsi que l’équilibre, la vitesse de marche et la qualité de vie globale. Bien que les bénéfices cognitifs aient été moins prononcés, les programmes de cyclisme ont constamment produit des résultats physiques positifs. Dans l’ensemble, le vélo semble être une intervention sûre et efficace pour améliorer le mouvement et le bien-être chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
L’exercice quotidien – y compris des activités comme la natation et la marche rapide – aide à maintenir la force musculaire, la flexibilité et le bien-être mental. Les activités modérées comme l’aquagym et les activités vigoureuses comme le jogging ou la randonnée sont bénéfiques.
3. Danse et musique
Les cours de danse conçus pour les personnes atteintes de Parkinson aident à améliorer le contrôle moteur et à stimuler l’humeur grâce à la musique et à l’interaction sociale. Une étude de 2022 a révélé que si la musique améliorait initialement la démarche des participants, celle-ci s’améliorait même sans musique après le cours – suggérant qu’ils avaient pu intérioriser le rythme par la danse.
La batterie synchronisée active le noyau caudé – une région du cerveau affectée dans la maladie de Parkinson. Par ailleurs, il a été démontré qu’elle améliore l’humeur, l’attention et la connexion sociale. Dans une étude, les personnes atteintes de Parkinson qui ont participé à des séances de cercle de tambours ouest-africains deux fois par semaine pendant six semaines ont signalé une amélioration significative de leur qualité de vie. Les résultats suggèrent que la batterie peut être un complément précieux aux thérapies traditionnelles comme la physiothérapie.
4. Massage
La massothérapie peut améliorer la circulation et réduire les spasmes musculaires. La thérapie crânio-sacrée – une technique de massage spécialisée qui cible le cerveau et la colonne vertébrale – peut aider à diminuer les tremblements et à améliorer la fonction globale.
5. Pratiques corps-esprit
Des pratiques tcomme le tai-chi, le yoga et le qigong peuvent améliorer l’équilibre, la flexibilité et l’amplitude des mouvements chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, tout en favorisant une meilleure humeur et un meilleur sommeil.
Comment l’état d’esprit affecte-t-il la maladie de Parkinson ?
Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson sont souvent confrontées à des défis physiques, émotionnels et mentaux qui affectent la vie quotidienne.
Une enquête menée en 2022 auprès de plus de 1400 personnes atteintes de Parkinson a révélé que 75 % d’entre elles ont déclaré que le maintien d’une attitude positive améliorait significativement leur qualité de vie. De plus, 70 % ont déclaré avoir besoin d’une forme de soutien, le soutien émotionnel étant identifié comme le plus important.
De nombreux répondants ont noté que l’humour et le rire étaient utiles – 51 % les utilisaient comme outils d’adaptation, tandis que près de la moitié tiraient leur force de la foi ou de la spiritualité. Rester engagé dans des activités significatives – comme le bénévolat, l’artisanat, la lecture, la tenue d’un journal, la méditation, le shopping, la peinture et passer du temps avec des êtres chers – a également joué un rôle clé pour les aider à rester positifs et émotionnellement résilients.
Comment prévenir la maladie de Parkinson ?
Il n’existe pas de moyen connu de prévenir la maladie de Parkinson, mais certains choix de mode de vie peuvent aider à réduire le risque.
• Alimentation : manger suffisamment de protéines peut aider à prévenir la perte de poids et la fonte musculaire tout en favorisant la guérison et la résistance aux maladies. Maintenir une alimentation équilibrée est également important.
• Caféine : la caféine a des effets neuroprotecteurs et peut réduire l’inflammation cérébrale et le stress oxydatif – tous deux liés à la perte de neurones dopaminergiques. Plusieurs études ont associé la consommation de caféine à un risque réduit de Parkinson. Une étude a révélé que boire au moins 800 ml de café par jour à l’âge mûr réduisait de cinq fois le risque de développer la maladie de Parkinson à 65 ans par rapport à ceux qui ne buvaient pas de café.
• Entraînement à la marche : la pratique d’exercices de la marche peut améliorer l’équilibre, réduire le risque de chutes et corriger les schémas de marche anormaux associés à la maladie de Parkinson.
• Éviter les produits chimiques nocifs : réduire l’exposition aux pesticides, aux herbicides et aux toxines industrielles peut aider à réduire le risque de maladie de Parkinson.
Quelles sont les complications de la maladie de Parkinson ?
La maladie de Parkinson peut entraîner diverses complications, dont beaucoup s’aggravent à mesure que la maladie progresse.
• Difficultés de réflexion : de nombreuses personnes atteintes de Parkinson développent des troubles cognitifs, une démence ou d’autres problèmes de réflexion, généralement aux stades ultérieurs. Ces complications peuvent être gérées par des médicaments et des interventions comportementales.
• Problèmes de sommeil : des difficultés à s’endormir, des réveils nocturnes fréquents, un réveil précoce, une somnolence diurne et l’apnée du sommeil sont courants. L’apnée du sommeil affecte environ 40 % des personnes atteintes de Parkinson.
• Problèmes d’alimentation : la maladie de Parkinson à un stade avancé peut altérer les muscles utilisés pour la mastication, augmentant le risque d’étouffement. À mesure que la maladie progresse, les difficultés de déglutition peuvent entraîner une mauvaise nutrition et une accumulation de salive, ce qui peut provoquer un bavement.
• Problèmes de vessie : environ 30 % à 60 % des personnes atteintes de Parkinson souffrent de problèmes urinaires, comme des difficultés à uriner ou une perte de contrôle de la vessie.