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La « comète du siècle », visible à l’œil nu dans quelques jours, pourrait être d’une luminosité époustouflante

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La comète Tsuchinshan-ATLAS, observée grâce à un télescope le 10 juin 2024.

Photo: Image : C Messier/Wikimédia

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Durée de lecture: 5 Min.

Déjà bien visible dans l’hémisphère sud, la comète C/2023 A3, surnommée la « comète du siècle », se rapproche de la Terre. Si la comète survit à son passage près de notre soleil, elle pourrait être observable dans l’hémisphère nord à l’œil nu dès octobre. Un spectacle rare dans une vie.
Elle fonce vers notre planète et nous promet des nuits enchantées, si le temps le permet. La « comète du siècle », de son nom officiel C/2023 A3 ou Tsuchinshan-ATLAS, devrait bientôt faire son apparition dans notre ciel. En effet, la belle surprise céleste gagne en brillance de jour en jour et devrait même dépasser Vénus en luminosité. Un phénomène extrêmement rare, d’où son surnom, qui lui va à ravir. La jolie boule de roche et de glace pourrait être l’une des plus éclatantes de ces dernières décennies.
Repéré il y a plus d’un an en février 2023, l’astre vagabond se déplace à une vitesse hallucinante, atteignant les 290.664 km/h. Il ferait 10 kilomètres de long et pourrait même être visible à l’œil nu, illuminant le ciel nocturne comme vous ne l’avez peut-être encore jamais vu.

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Le 27 septembre, C/2023 A3 atteindra son périhélie, c’est-à-dire sa position la plus proche du Soleil. Elle sera alors à 58 millions de km de notre boule de feu préférée. C’est le jour où tout va se jouer pour la comète (et surtout pour nous), en raison des désintégrations et des fragmentations qu’elle pourrait subir à cause des températures trop élevées.
« On pourrait ne pas la voir à l’œil nu pour plusieurs raisons. D’abord, si elle se désintègre en passant à côté du Soleil le 27 septembre. Ce sont des objets fragiles qui ont tendance à se casser, surtout si elles sont grosses » détaille l’astronome Olivier Groussin pour La Provence. « La deuxième raison pour laquelle on ne pourrait pas la voir est si elle ne dégaze pas assez et donc si elle ne devient pas assez brillante. »

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Une comète qu’on ne reverra pas de sitôt
Si C/2023 A3 parvient à survivre à la chaleur du Soleil, elle sera particulièrement visible dans les cieux de l’hémisphère nord en octobre. En France métropolitaine, elle sera visible à l’œil nu à partir du 27 septembre jusqu’au 2 octobre. À noter qu’il s’agit du premier passage de la comète autour du soleil, et le dernier avant plusieurs milliers d’années, 80.000 ans pour être exact. Si nous sommes très chanceux, comme il a parfois été relaté dans l’histoire, la comète pourrait briller même en plein jour, selon Ciel et Espace.
Si pour une raison ou pour une autre, vous deviez manquer cette première fenêtre d’observation, pas de panique : il sera possible d’obtenir une séance de rattrapage. Après avoir atteint son périhélie, la comète sera cachée par l’éclat du Soleil pendant plusieurs jours. Elle réapparaîtra ensuite dans le ciel nocturne de l’hémisphère nord aux alentours du 12 octobre, d’après SciencePost. Cette fois, c’est de notre planète que Tsuchinshan-ATLAS sera la plus proche, à 71 millions de kilomètres. Jusqu’au 20 octobre, les conditions d’observations seront les plus favorables de l’année.