Logo Epoch Times

«Je n’aurai jamais 80 ans»: Michael J. Fox résigné face à la maladie de Parkinson

top-article-image

Michael J. Fox, le 20 janvier 2023 à Park City, dans l'Utah.

Photo: : Matt Winkelmeyer/Getty Images

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 2 Min.

Invité sur CBS, le comédien de Retour vers le futur s’est confié sur son combat contre la maladie de Parkinson. Il a admis que son quotidien devenait de plus en plus difficile.
Cela fait 30 ans qu’il se bat contre la maladie de Parkinson. Et il n’a jamais abandonné. Invité le week-end dernier dans l’émission de CBS « Sunday Morning », Michael J. Fox s’est livré avec franchise sur ses craintes concernant l’évolution de cette pathologie qui lui fait perdre progressivement sa motricité. « Je ne vais pas mentir, c’est de plus en plus difficile. Chaque jour, c’est plus difficile. C’est ainsi », reconnaît la star de Retour vers le futur, qui apparaît très affaibli.
Le comédien, qui reviendra sur son remarquable parcours ainsi que sur son combat contre la maladie dans le documentaire Still – disponible sur Apple TV+ dès le 12 mai prochain –, a été diagnostiqué alors qu’il avait 29 ans, en 1991. S’il a longtemps été discret sur sa maladie, l’acteur âgé de 61 ans en a fait le combat de sa vie. L’Académie des Oscars l’a même récompensé pour son action, en novembre dernier.
« Je me suis cassé le visage, je me suis cassé la main »
Au-delà des tremblements, des troubles de l’élocution, de la rigidité musculaire ou des secousses épuisantes, ce sont les chutes et les fractures qui sont aujourd’hui compliquées à gérer. « J’ai subi une opération à la colonne vertébrale. J’avais une tumeur à la colonne vertébrale. Et c’était bénin, mais ça a gâché ma marche », témoigne le comédien. « Et puis j’ai commencé à casser des trucs. Je me suis cassé ce bras, et je me suis cassé ce bras, je me suis cassé ce coude. Je me suis cassé le visage. Je me suis cassé la main. »
Michael J. Fox avoue qu’il pense beaucoup à la manière dont il va mourir. « Tomber, aspirer de la nourriture et attraper une pneumonie comptent parmi les manières [dont Parkinson peut vous tuer]. Vous ne mourrez pas de Parkinson, vous mourrez avec Parkinson. Je n’aurai jamais 80 ans », admet-il avec lucidité.