Isère : le mythique chêne de Venon, âgé de 380 ans, coupé en deux par la tempête Bert
Le chêne de Venon, également appelé chêne de Pressembois.
Photo: : Meneghin Julie/Shutterstock
Le célèbre chêne de Venon, élément incontournable du paysage de cette localité, a été coupé en deux par la tempête Bert qui a soufflé sur le département en début de semaine.
Au sommet de sa colline, dominant le paysage, il apportait une touche de poésie si essentielle aux habitants et aux touristes de passage. Le célèbre chêne de Venon (Isère), emblème mythique du petit village situé dans le massif de Belledonne, a été victime dans la nuit du lundi au mardi 26 novembre des violentes rafales de vents qui ont déferlé sur le département.
Âgé de 380 ans, le roi végétal a littéralement été fendu en deux par la tempête Bert. « On savait que le chêne était fragilisé et qu’il risquait de s’ouvrir mais avec les rafales de cette nuit, il n’a pas pu résister et il s’est ouvert en deux. Nous allons voir avec l’ONF comment faire pour le rééquilibrer » explique à France Bleu le maire de Venon, Marc Oddon, qui a été informé tôt dans la matinée ce mardi.
« Il y a eu de forts coups de vent cette nuit, et l’arbre a résisté. Mais il y a eu des rafales hyper localisées et une des deux branches principales a cédé », précise encore l’édile au Dauphiné Libéré. Comme des sémaphores, celui qui a été classé arbre remarquable en 2017 était à l’époque un repère avec d’autres chênes pour délimiter les territoires et les propriétés, raconte le quotidien régional.
Voulant faire mentir la fable du « Chène et du Roseau », il avait résisté à la tempête de 2003, et même à la « tempête du siècle » du 26 décembre 1999. C’est finalement ce 26 novembre que ce grand solitaire a rendu les armes.
Pourtant, le chêne ne devrait pas mourir. Tout va être fait pour le sauver même si son magnifique feuillage, qui égayait tant la journée de ses voisins, va vraiment manquer dans le paysage.
Articles actuels de l’auteur
