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Inondations à Annonay : un gendarme s’aide d’une tractopelle pour secourir une habitante

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Une photo montre une zone inondée suite à de fortes pluies à Annonay, le 17 octobre 2024.

Photo: Crédit photo JEFF PACHOUD/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Afin de secourir une femme encerclée par les eaux montantes à Annonay (Ardèche), un gendarme n’a pas hésité à se placer dans le godet d’une tractopelle qui l’a conduit jusqu’à l’habitante en détresse.
Quand inventivité et courage se conjuguent au service de son prochain… Ce jeudi 17 octobre, alors que de nombreuses régions du sud et du centre de la France subissaient des pluies d’une force et d’une violence exceptionnelle, les habitants se sont retrouvés parfois dans des situations inconfortables, voire dangereuses.
À Annonay, petite ville située à l’est de Saint-Étienne et au nord de Valence, les deux rivières qui la traversent ont enflé rapidement, déversant des eaux déferlantes sur le centre-ville.
C’est alors qu’un gendarme a aperçu une femme, seule au milieu de l’eau qui montait, tentant de se frayer un passage au niveau de la gare routière d’Annonay. Seulement, elle semblait déjà prise au piège face à la rapidité et à la force des eaux qui déferlaient dans les rues.
Dans l’urgence, le gendarme s’est alors tourné vers un employé municipal qui « essayait de curer la rivière canalisée » avec sa pelleteuse, a-t-il relaté sur RTL.
« Je suis monté dans le godet […] pour qu’on puisse aller chercher la dame », se souvient-il. Une vidéo amateure, publiée par Actu Saint-Étienne, a immortalisé la scène.

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L’habitante a été très surprise de ce moyen de transport inédit :  « Elle m’a dit que c’était la première fois qu’elle montait dans le godet d’une pelleteuse », souligne le gendarme, amusé.
L’opération « a duré même pas dix minutes », souligne-t-il, saluant « la réactivité du conducteur de la pelle ». Il était temps, car l’eau montait et « [la peur] se voyait dans ses yeux », dit-il, à propos de l’habitante, prise au piège, au milieu de « 50, 60 cm d’eau […] avec du courant ».
« Sans la tractopelle, je n’aurais pas pu y aller, l’eau a continué de monter, elle se serait fait emporter », estime le militaire.