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Stationnement abusif 

Hospitalisé et dans l’impossibilité de conduire, un retraité sanctionné de 614 euros pour stationnement abusif 

Le tribunal de police de Carcassonne a rejeté la contestation d’un ancien gendarme hospitalisé au moment des faits. Son véhicule, resté trop longtemps stationné, avait été mis en fourrière. 

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Photo: Pixabay

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Durée de lecture: 2 Min.

Le sort n’aura pas été clément avec Patrick Nicolle. Ce retraité de la Garde républicaine, domicilié à Castelnaudary (Aude), s’est vu contraint de régler 614 euros pour avoir laissé sa voiture stationnée trop longtemps sur la voie publique. Hospitalisé durant plusieurs semaines, il n’avait pu déplacer son véhicule, immobilisé en centre-ville. Le tribunal de police de Carcassonne a confirmé la sanction, rejetant sa contestation, rapporte L’Indépendant. 

« C’est la loi, je ne discute pas » 

Cette affaire, à première vue anodine, illustre la rigueur de la réglementation sur le stationnement prolongé. En zone urbaine, une voiture ne peut rester plus de sept jours sur le même emplacement. Une règle connue de Patrick Nicolle et qu’il respectait scrupuleusement avant son hospitalisation. « C’est la loi, je ne discute pas », reconnaît-il auprès du quotidien local, tout en soulignant un manque de clémence à son égard.  
En mars dernier, l’ancien militaire avait été admis en réanimation à Carcassonne pour un grave problème de santé. Après trois semaines d’hospitalisation, il avait entamé un traitement lourd : des séances de dialyse trois fois par semaine, d’une durée de quatre heures chacune. Un avis médical lui interdisait alors de conduire et ses déplacements vers l’hôpital se faisaient en taxi. Pendant ce temps, sa Mercedes restait garée sur l’allée de Cassieu, en plein centre-ville.  

« Ils auraient pu me passer un petit coup de fil » 

Le 3 juillet, la police municipale a constaté que le véhicule n’avait pas bougé depuis plus d’une semaine. La procédure s’est donc appliquée mécaniquement : amende de 35 euros pour stationnement abusif, enlèvement et frais de fourrière s’élevant à 579,49 euros. « Les policiers municipaux me connaissent, ils auraient pu me passer un petit coup de fil », souligne Patrick Nicolle auprès de nos confrères. 
Espérant que son expérience servira d’avertissement aux automobilistes mal informés des délais de stationnement autorisés, le retraité a jugé qu’il n’avait finalement « plus besoin » de sa voiture et l’a vendue.