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Effondrement d’une école en Indonésie: 91 personnes « peut-être » encore sous les décombres

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Le 30 septembre 2025, des secouristes recherchent des survivants dans les décombres de l’école coranique Al Khoziny, effondrée pendant la prière d’Asr.

Photo: Robertus Pudyanto/Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Environ 91 personnes se trouveraient encore coincées sous les décombres de l’internat islamique qui s’est effondré lundi en Indonésie, a annoncé le porte-parole de l’Agence nationale de gestion des catastrophes, Abdul Muhari.

« D’après les chiffres de fréquentation des étudiants, nous estimons que 91 personnes sont peut-être ensevelies sous des matériaux de construction », a-t-il précisé dans un communiqué publié mardi soir.

Un bilan encore incertain

Un précédent décompte faisait état de 38 disparus et trois morts. Interrogés mercredi lors d’une conférence de presse à Sidoarjo sur le nombre de survivants, des responsables des secours ont refusé d’avancer un chiffre définitif, expliquant qu’ils rassemblaient toujours les dernières données.

De son côté, Emi Freezer, responsable du contrôle des opérations à l’Agence nationale de recherche et de sauvetage, a indiqué que les sauveteurs concentraient leurs efforts sur l’assistance aux personnes piégées dans les décombres.

Une course contre la montre

Selon lui, les équipes de secours ont identifié « 15 points d’intervention, dont huit sont noirs et sept rouges ». Le code couleur noir désigne une absence de réaction ou de signe de vie, tandis que le rouge correspond à une réponse. « Nous ne pouvons leur acheminer de l’aide que par une seule brèche principale », a-t-il ajouté.

« La structure principale de l’école s’est complètement effondrée et n’a pas résisté. Notre priorité a été de sauver les victimes qui réagissent encore », a insisté M. Freezer.

Parents dans l’angoisse

Mercredi, deux jours après le drame survenu lundi après-midi, des dizaines de parents restaient rassemblés devant les ruines de l’établissement, dans l’attente désespérée de nouvelles de leurs enfants.

Selon le témoignage d’un gardien, le bâtiment se serait effondré au moment où des ouvriers coulaient du béton pour ériger un étage supplémentaire.