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Une jeune femme travaillant dans la maçonnerie pour payer ses études, est devenue avocate

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Photo: Avec l'aimable autorisation de Magalí Giménez Bogarin

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Durée de lecture: 4 Min.

Après avoir obtenu son diplôme d’avocate, une jeune femme paraguayenne a décidé de partager sur ses réseaux sociaux son histoire émouvante. Ainsi a-t-elle témoigné de son parcours, et de son travail d’assistante en maçonnerie auprès de son père.
Le 12 novembre dernier Magali Gimenez Bogarin, 24 ans, a atteint un objectif difficile : devenir avocate.
« Je ne peux pas nier que j’ai rencontré de nombreux obstacles sur mon chemin ce qui fait qu’en ce jour je savoure d’autant plus ma gloire », a publié la jeune femme sur sa page Facebook.
Il y a six ans, lorsque la jeune femme a décidé de poursuivre des études d’avocat à l’Université nationale d’Asunción (UNA), les perspectives n’étaient pas encourageantes, à tel point que de nombreuses personnes lui ont dit qu’elle n’y arriverait pas. Pourtant, la jeune femme a décidé de tenter sa chance, convaincue qu’elle n’abandonnerait jamais.
Magali se souvient encore du moment où elle a découvert la dure réalité : sa famille n’avait pas les moyens de payer les frais d’inscription à l’université. Mais la jeune femme tenace a eu une idée qui, à ce moment-là, a illuminé ce chemin incertain.
Mariano Gimenez, le père de la jeune fille, est maçon à San Estanislao, à San Pedro, au Paraguay. Comme il était sur le point de commencer un projet de construction, la jeune femme lui a proposé de ne pas engager d’assistant et de faire le travail à sa place.
Sans craindre de se salir les mains et de faire face aux difficultés du métier, l’avocate, aujourd’hui heureuse, a rappelé dans une interview accordée à Canal 13 de Asunción comment le fruit de son travail sur ce premier chantier lui a permis de payer ses frais de scolarité hors de portée. Plus tard, elle a travaillé comme maçonne avec son père, ses frères et sœurs, une activité qu’elle a combinée avec ses études professionnelles.
« J’ai toujours aidé mon père quand je le pouvais parce que je devais aussi aller à l’école et comme il était mon patron, ce n’était pas un gros problème », se souvient Magali.
Si la famille Gimenez s’est mis à travailler dur pour soutenir la jeune femme, la publication que l’avocate a publiée pour expliquer comment elle a pu réussir ses études de droit à l’UNA est devenue virale sur les réseaux sociaux.
Grâce à six photos où on la voit travailler comme maçonne, l’avocate explique comment elle a décidé de poursuivre ses études et de devenir une juriste dans son pays.
« Aujourd’hui, je n’ai que de la gratitude pour ma famille et pour toutes ces personnes qui ont été des anges pour qu’aujourd’hui je puisse officiellement être avocate », a partagé Magali sur Facebook.
Cependant, la jeune femme discrète pense qu’il y a beaucoup de jeunes qui, comme elle, vivent des « situations encore plus difficiles », et qui n’ont probablement pas les mêmes facilités pour travailler qu’elle. Ces facilités ont été pour elle « une bénédiction du Seigneur », a-t-elle déclaré à Canal 13 de Asunción.
« Je veux laisser un précédent qui reflète l’ensemble du processus que non seulement moi, mais aussi de nombreux jeunes, traversons pour réaliser nos rêves. Je ne peux que vous dire : n’abandonnez pas et celui qui persévère réussit », a déclaré l’avocate.

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