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Un patron lyonnais reverse 1,6 million d’euros de bénéfices à ses salariés

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Durée de lecture: 2 Min.

SOLIDARITÉ – De belles étrennes en perspectives. Le PDG de la boîte lyonnaise Starterre a décidé de reverser les bénéfices de l’année, soit 1,6 million d’euros sous forme de prime à ses employés. 
Pour Jean-Louis Brissaud, le geste est « normal ». Patron de la société Starterre, entreprise spécialisée dans la vente d’automobiles et basée à Saint-Fons, dans le Rhône, il a décidé de fêter les 25 ans de la création de la compagnie d’une façon singulière : la somme des bénéfices de l’année, soit 1,6 million, sera répartie entre les 103 employés.

(France 3 via Youtube)

Ainsi, chacun de ces collaborateurs recevra une prime selon leur ancienneté. Les plus anciens recevront jusqu’à 35 000 euros et ceux présents depuis moins de trois mois 500 euros. «Dans notre entreprise, il y a toujours eu un management participatif», explique-t-il, ajoutant : «Nos collaborateurs travaillent depuis des semaines, des mois et même des années, pour certains. Ils se sont investis pour fonder et faire fleurir la société. Il est donc tout à fait logique qu’on partage les bénéfices».

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« C’est pas tous les jours qu’on a un patron comme ça, qui distribue des primes non sur un coup de tête mais pour fêter l’anniversaire de sa boîte », s’étonne un salarié au micro de France 3.

(Youtube)

D’après les chiffres présentés par Jean-Louis Brissaud, sa société a vendu 17.000 voitures à la fin de l’année, lui permettant de réaliser un chiffre d’affaires d’environ 250 millions d’euros. Mais là où des entreprises consacrent leurs bénéfices à renforcer leurs fonds propres ou au reversement sous formes de dividendes, la patron de Starterre a fait un autre pari. «Dans notre société occidentale, les managers sont bien souvent égocentriques. Dans les start-up, on voit qu’on recherche à tirer le maximum avant de revendre. Mais ce n’est pas notre philosophie», déclare-t-il à 20 minutes.
«Si vous voulez pérenniser une entreprise, il faut savoir faire preuve d’empathie et d’altruisme. Cela n’est pas incompatible avec le fait d’engendrer des bénéfices. Quand on sait partager, on peut emmener ses équipes au bout du monde», conclut-il.