Un chanteur vénézuélien attribue au communisme les manifestations qui se déroulent au Chili : « Ne laissez pas le pays se faire voler »
José Luis Rodriguez au Concert « Venezuela Aid Live » le 22 février 2019, pour collecter des aides pour le pays en crise, sous la dictature.
Photo: RAUL ARBOLEDA / AFP / Getty Images
Le chanteur vénézuélien José Luis «Puma» Rodríguez a utilisé ses réseaux sociaux pour parler de la crise sociale que traverse le Chili et a attribué les manifestations des citoyens au «communisme».
Les manifestations ont commencé il y a deux semaines à Santiago, après la montée du prix du métro. Cependant, le mécontentement s’est accru au cours des prochaines heures dans d’autres villes du pays, provoquant des marches massives.
Des pillages, des incendies ont également eu lieu et, selon les dernières statistiques de l’Institut national des droits de l’homme, environ 4 200 personnes ont été arrêtées et 1300 autres blessées. En outre, les émeutes ont laissé un solde de 20 morts.
« Je vois avec regret tout ce qui se passe au Chili, jamais le communisme n’apportera la prospérité à un pays d’Amérique latine », publie sur Twitter l’interprète de « J’ai le droit d’être heureux ».
« Mes chers amis, ne laissez pas le pays et sa démocratie se faire voler », a-t-il ajouté dans une publication qui atteint déjà 2 900 rappels et 5 000 autres « j’aime ».
Il convient de noter que Rodriguez est un puissant opposant du gouvernement de gauche de Nicolás Maduro dans son pays natal. En fait, en février dernier, il a participé au concert de « Venezuela Aid Live », qui a eu lieu à la frontière entre son pays et la Colombie, appelant à la liberté de ses compatriotes en pleine période de bouleversement politique.
« Assez de dictatures de gauche en Amérique latine, merci au président (Juan) Guaidó, merci à l’Assemblée nationale et merci aux politiciens de l’opposition, qu’ils restent fermes », a-t-il déclaré à cette occasion.
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