Trump suggère que la propagation du virus du PCC du laboratoire de Wuhan est attribuable à l’incompétence
La vue aérienne du laboratoire P4 de l'Institut de virologie de Wuhan, à Wuhan, province chinoise du Hubei, le 17 avril 2020.
Photo: Hector Retamal/AFP/Getty Images
Donald Trump a laissé entendre jeudi que le virus du Parti communiste chinois (PCC) s’est propagé à partir du laboratoire P4 de Wuhan en raison de l’incompétence de son personnel.
« Quelque chose s’est passé », a-t-il répondu lorsqu’on l’a interrogé sur le lien entre le virus du PCC et le laboratoire de Wuhan lors de sa rencontre avec le gouverneur du Texas Greg Abbott.
« Il semble qu’ils ont fait une terrible erreur, probablement par incompétence, que quelqu’un a été stupide et qu’ils n’ont pas fait le travail qu’ils auraient dû faire. »
Trump a également réaffirmé que le virus provenait de Chine.
« Que les gens veuillent le dire ou non, tout le monde le sait », a-t-il déclaré.
Par l’intermédiaire du communiqué du Bureau du directeur du renseignement national, la Communauté du renseignement des États-Unis (IC) a déclaré que le virus du PCC était originaire de Wuhan, en Chine, et qu’il n’était ni fabriqué par l’homme ni génétiquement modifié.
On ne sait pas comment le Bureau est parvenu à cette conclusion.
Le Dr Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), s’est rallié à la communauté du renseignement sur la question de la nature du virus.
« Si l’on compare l’évolution du virus chez les chauves-souris et ce qui circule aujourd’hui, [les preuves scientifiques] penchent très, très fortement en faveur du fait que le virus n’a pas pu être créé artificiellement ou manipulé délibérément », a-t-il expliqué lors d’une interview accordée au National Geographic. « L’ensemble de l’évolution progressive au fil du temps indique fermement que [le virus] a évolué dans la nature avant de réaliser un saut d’espèce. »
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La IC s’est également engagée à enquêter pour savoir si le virus a fui du laboratoire de Wuhan.
« La IC continuera à examiner rigoureusement les informations et les renseignements émergents pour déterminer si l’épidémie a commencé par un contact avec des animaux infectés ou si elle est le résultat d’un accident dans un laboratoire de Wuhan », a-t-elle annoncé.
L’incompétence et le manque de transparence
Selon les chiffres officiels de l’Université Johns Hopkins, en date de vendredi passé, le virus du PCC, également connu sous le nom de nouveau coronavirus, a été lié à environ 270 000 décès dans le monde entier et a infecté plus de 3,8 millions de personnes.
Ces chiffres sont considérés comme inexacts en raison du retard dans la collecte des données par les gouvernements ainsi que de la sous-déclaration importante des cas d’infection et des décès par le régime au pouvoir en Chine continentale.
Bien qu’il reste à savoir si le virus provient du laboratoire de Wuhan, le manque de transparence en Chine a suscité de graves inquiétudes.
Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo s’est référé jeudi dernier aux risques que les laboratoires de virologie, gérés par le régime chinois, avaient pris par le passé.
« Ce n’est pas la première fois qu’il y a un risque. Quand le virus du SRAS est apparu et s’est propagé, il y avait eu des fuites dans leurs laboratoires », a-t-il déclaré.
Il a également critiqué le PCC pour ne pas avoir partagé les données sur l’épidémie avec le monde libre.
« Nous n’avons toujours pas les échantillons du virus dont nous avons besoin », a souligné M. Pompeo.
Allen Zhong est rédacteur et journaliste pour The Epoch Times. Il a rejoint Epoch Media Group en 2012. Il s’intéresse principalement à la politique américaine.
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