« Nous sommes là pour du long terme » : le convoi de camionneurs restera à Ottawa jusqu’à ce que les mandats soient levés, d’après les organisateurs

Des personnes se rassemblent sur la colline du Parlement alors que le Convoi de la liberté organise les manifestations, à Ottawa, le 29 janvier 2022.
Photo: Jonathan Ren/Epoch Times
« Maintenant, il faut attendre, et la patience est une vertu », a déclaré Benjamin Dichter, organisateur du Convoi de la liberté, lors d’une conférence de presse à Ottawa le 30 janvier. « Nous sommes là pour le long terme ».

Les organisateurs du Convoi pour la liberté (de gauche à droite) Chris Barber, Benjamin Dichter et Tamara Lich tiennent une conférence de presse à Ottawa le 30 janvier 2022. (Gerry Smith/NTD)
« Ils peuvent rester assis pendant des semaines et des mois », a‑t‑il dit.
La demande du convoi, selon M. Dichter, est que le gouvernement fédéral mette fin aux mandats Covid‑19 et supprime l’exigence du passeport vaccinal. Il a ajouté qu’ils demanderont la même chose aux gouvernements provinciaux.
« Ils sont les prochains sur la liste. D’abord, nous commençons par le haut », a‑t‑il dit.
Initialement, le Convoi de la liberté était une protestation contre l’obligation pour tous les camionneurs transfontaliers entre les États‑Unis et le Canada d’être vaccinés contre le Covid‑19. Lorsque le convoi a quitté la côte ouest pour Ottawa le 23 janvier, ses réclamations se sont étendues et les camionneurs demandent désormais la fin de toutes les restrictions liées à la pandémie.
« Hier a été une journée extraordinaire… Aucun d’entre nous n’a jamais été aussi fier d’être Canadien et d’être aussi unis », a déclaré M. Dichter.
« Nous sommes passés d’un état postnational, où Justin Trudeau prétend que nous n’avons pas d’identité, à un état où nous en avons une, parce que nous avons vu toutes les cultures du Canada se rassembler, notre communauté autochtone, notre communauté québécoise de Canadiens français, les gens de l’Ouest et des Maritimes. Et nous sommes tous sur la même longueur d’onde, et nous faisons tous partie d’une grande famille. »
Alors que la manifestation des camionneurs commençait à prendre de l’ampleur et à devenir ce que beaucoup considèrent comme un mouvement, de nombreux médias et responsables politiques ont associé cet effort à des groupes racistes et suprématistes. Un commentaire publié le 29 janvier titrait : « Alors que le Canada réprime les manifestants autochtones et noirs, les suprémacistes blancs obtiennent un laissez‑passer au Canada. Il suffit de regarder le convoi ».

Mobilisation sur la colline du Parlement alors que le convoi de camionneurs organise les manifestations, à Ottawa, le 29 janvier 2022. (Jonathan Ren/ Epoch Times)
Selon M. Dichter, l’un des messages de son groupe est de s’assurer que les hommes politiques n’essaient pas de diviser les gens en utilisant la politique identitaire.
« Que ce soit par la politique d’identité raciale ou simplement culturelle, c’est terminé. Nous en avons assez. »
M. Dichter ajoute que de nombreux policiers d’Ottawa ont dit en privé aux camionneurs qu’ils les soutenaient.
« C’est agréable de voir tout l’amour et le soutien qu’ils nous donnent en face à face lorsque nous leur parlons, ce qui est formidable », a‑t‑il dit.

Des manifestants autochtones jouent du tambour et chantent en participant à la manifestation du Convoi de la liberté sur la colline du Parlement à Ottawa, le 29 janvier 2022. (Noé Chartier/Epoch Times)
Les organisateurs du convoi ont déclaré qu’aucun représentant du gouvernement fédéral ne les a rencontrés jusqu’à présent.
Le Parlement a repris ses travaux le 31 janvier.
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