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Rouen: une fillette de 4 ans retrouvée dans un appartement rempli d’immondices

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Photo d'illustration - (FRED TANNEAU/AFP via Getty Images)

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Durée de lecture: 2 Min.

L’appartement dans lequel vivait une fillette de 4 ans, sa mère et un couple de SDF était tellement rempli d’immondices qu’il y en avait jusqu’à un mètre de haut par endroits. L’enfant a été placée.
À la suite d’un appel à police-secours pour tapage nocturne, les agents ont fait une triste découverte dans un appartement situé rue de Chanzy, en plein cœur de Rouen, mardi 4 octobre aux environs de minuit.
Selon Paris-Normandie, les policiers ont découvert une « odeur nauséabonde » provenant de l’appartement en question, alors qu’Info Normandie indique que les gardiens de la paix se sont rendus par curiosité au deuxième étage de cet immeuble à cause de cette odeur. Toujours est-il que l’odeur était suffisamment forte pour être sentie dans les parties communes de l’immeuble.
Jusqu’à un mètre d’immondices
Les policiers ont sonné à la porte et ont été accueillis par une jeune femme, sa fille de quatre ans et un couple de SDF. Toutes les pièces de l’appartement étaient encombrées d’immondices, de déchets ménagers et de déjections animales, à un point tel que les déchets dépassaient un mètre à certains endroits.
Des animaux se trouvaient aussi dans l’appartement : deux chiens sous-alimentés ainsi qu’un hérisson, animal protégé dont la détention est interdite.
La fillette victime de négligence parentale
Devant ce cas de négligence, la fillette a été placée. Sa mère a été conduite à l’hôpital psychiatrique du Rouvray pour examen. Les deux médias normands ne s’entendent pas sur l’âge de la jeune femme, elle serait âgée de 20 ou 30 ans.
Les animaux ont été emmenés à la fourrière. Quant aux SDF, ils ont quitté les lieux, indiquant qu’ils pouvaient se loger ailleurs.
« Une fois que la mère sera sortie du centre hospitalier, elle devra répondre de sa soustraction à des obligations parentales, à des maltraitances envers des animaux et de sa détention d’un animal protégé, en l’espèce le hérisson », précise une source policière.