La plateforme de médias sociaux de Donald Trump sera lancée dans 3 à 4 mois selon un ancien conseiller

L'ancien directeur de campagne de Donald Trump, Corey Lewandowski, au Capitole américain à Washington, le 8 mars 2018.
Photo: Tasos Katopodis/Getty Images
La plateforme de médias sociaux de l’ancien président américain Donald Trump fera ses débuts dans 3 à 4 mois, selon Corey Lewandowski, un ancien conseiller principal de la campagne 2020 de Trump.
Dans une interview avec Newsmax diffusée le 27 mars, Corey Lewandowski a décrit la plateforme comme « un outil de communication interactif par lequel le président va pouvoir poster des choses que les gens pourront partager et communiquer directement avec lui ».
« Ce que nous avons vu de la part des Big Tech et de la culture du bannissement, c’est que si vous n’êtes pas d’accord avec leur philosophie, ils vont vous bannir, et nous allons avoir une plate-forme où le message d’America First va pouvoir être diffusé à tout le monde et où il y aura une opportunité pour d’autres personnes de donner leur point de vue et de communiquer dans un format libre sans crainte de représailles ou d’être exclu » a-t-il dit.
La nouvelle plateforme ne dépendra pas d’Amazon ou de ses serveurs, a précisé M. Lewandowski en réponse à une question sur les mesures prises pour éviter que les médias sociaux de Donald Trump ne subissent le même sort que Parler. Ce site s’était présenté comme une alternative de libre expression à Twitter avant d’être simultanément déplacé par Amazon, Apple et Google.
« Elle sera construite entièrement à partir de zéro, de la base, et cela lui donnera l’occasion de contrôler non seulement sa distribution, mais aussi les personnes qui y participent », a déclaré M. Lewandowski.
M. Lewandowski a ajouté que l’ancien président travaillait sur cette plateforme depuis « longtemps ».
Jason Miller, un actuel conseiller de Donald Trump, a déclaré la semaine dernière que le président allait bientôt mettre en place une plateforme qui « redéfinira complètement le jeu » et attirera « des dizaines de millions » d’utilisateurs.
Donald Trump a été banni de Twitter et de Facebook à la suite de l’incident du 6 janvier au Capitole, ce qui a coupé une ligne de communication directe entre le commandant en chef et des dizaines de millions de ses followers. Les deux sociétés ont allégué que les messages du président pouvaient inciter à la violence. Le Congrès américain a par la suite disculpé Donald Trump des accusations similaires portées par les démocrates.
Depuis lors, un certain nombre de dirigeants mondiaux ont exprimé leur inquiétude face à cette censure. Twitter a déclaré que son interdiction était permanente, tandis que Facebook réfléchit à l’opportunité de rétablir l’accès à l’ancien président.
Le sénateur Bernie Sanders (Parti indépendant, Vermont) a récemment déclaré qu’il était « mal à l’aise » avec l’exclusion de Donald Trump par Twitter et a averti que les personnes ayant un point de vue différent de celui de Trump pourraient également être interdites.
« Bernie Sanders, et je ne suis pas très souvent d’accord avec lui, mais il a absolument raison. Quand vous pouvez empêcher le président des États-Unis, le leader du monde libre, de publier des articles du Premier Amendement et des opinions, alors vous pouvez exclure n’importe qui », a déclaré M. Lewandowski. « Les Big Tech sont hors de contrôle. Ils ont dépassé les bornes. »

Ivan est le rédacteur en chef national du journal Epoch Times. Il écrit des articles sur divers sujets pour Epoch Times depuis 2011.
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