Le Royaume-Uni s’engage à protéger les pratiquants de Falun Gong, alors que la persécution par le PCC entre dans sa 27e année

Rangée du haut (de g. à dr.) : Catherine West, députée ; Andrew George, député ; Richard Holden, député ; Bell Ribeiro-Addy, député. Rangée du milieu (de g. à dr.) : Preet Kaur Gill, députée ; Gregory James Stafford, député ; Caroline Johnson, députée ; Baggy Shanker, député ; Brendan O'Hara, député. Rangée du bas (de g. à dr.) : Baronne (Ruth) Lister ; Foysol Choudhury, membre de l'Ordre de l'Empire britannique (MBE) ; Bob Doris, député ; Ariane Burgess, députée ; et John Mason, député.
Photo: Epoch Times
Le gouvernement britannique s’engage à défendre la liberté religieuse et à protéger les pratiquants de Falun Gong de la répression transnationale de Pékin, a déclaré un ministre, alors que le groupe religieux célébrait le 26e anniversaire de la persécution du régime chinois.
Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline spirituelle fondée sur les principes d’Authenticité, de Bienveillance et de Tolérance. Présentée au public chinois pour la première fois en 1992, la pratique s’est rapidement propagée par le bouche-à-oreille, atteignant entre 70 et 100 millions de pratiquants en 1999.
Le PCC, craignant que la popularité du Falun Gong ne menace le pouvoir du régime, a lancé une campagne brutale pour éradiquer la pratique le 20 juillet 1999. Depuis lors, un nombre incalculable de pratiquants de Falun Gong ont été soumis à la détention arbitraire, au travail forcé, à la torture et même à la mort par prélèvement forcé d’organes.
Ces dernières années, le Parti communiste chinois (PCC) a également intensifié son agression transnationale contre le Falun Gong et ses organisations affiliées, en particulier Shen Yun Performing Arts, un groupe artistique basé à New York et fondé par des pratiquants de Falun Gong.
Dans une invitation adressée aux parlementaires britanniques pour qu’ils se joignent aux pratiquants du Royaume-Uni afin de marquer 26 ans d’opposition à la persécution menée par le PCC, consultée par Epoch Times, l’association britannique Falun Dafa a fait savoir que trois théâtres britanniques avaient reçu en février des menaces d’attentat à la bombe et de fusillade de masse par courrier électronique d’agents chinois, peu avant la tenue des représentations de Shen Yun.
« Ces incidents ont été signalés à la police locale et des mesures de sécurité supplémentaires ont été mises en œuvre pendant les représentations pour assurer la sécurité de tous », peut-on lire dans la lettre.
L’association a signalé que les sites d’information sur le Falun Gong au Royaume-Uni ont fait l’objet d’un harcèlement répété que des Chinois leur ont infligé, notamment « par des insultes, des actes de vandalisme, des vols, des destructions et même des agressions physiques ». Elle a également indiqué que les pratiquants britanniques faisaient l’objet d’appels téléphoniques de harcèlement, de logiciels malveillants, de surveillance et que des agents de la sécurité de l’État chinois avaient menacé les membres de leur famille en Chine pour faire pression sur eux afin qu’ils mettent fin à leurs activités de défense des droits de l’homme au Royaume-Uni.
Dans une lettre adressée à l’Association Falun Dafa, Catherine West, ministre de l’Indo-Pacifique, a remercié les pratiquants pour l’invitation au nom du Premier ministre, Keir Starmer.
« Ce gouvernement prend très au sérieux la sécurité des pratiquants de Falun Gong, des artistes de Shen Yun et de leur public », a-t-elle écrit dans une lettre publiée sur Minghui.org, un site Internet du Falun Gong documentant la persécution.
Mme West a déclaré que le gouvernement travailliste était « ferme dans son soutien aux droits des groupes de spectacles, tels que Shen Yun, et de leur public ».
Elle a ajouté : « Toute tentative d’une puissance étrangère d’intimider, de harceler ou de nuire à des individus ou à des communautés au Royaume-Uni ne sera pas tolérée. »
La ministre a réaffirmé l’engagement du Royaume-Uni à promouvoir et à protéger la liberté religieuse à travers son rôle au sein des Nations Unies, du G7, d’autres plateformes multilatérales et à travers un dialogue direct avec la Chine.
Un certain nombre de membres de tous partis du Parlement britannique et du Parlement écossais ont également condamné la persécution du Falun Gong par le PCC dans des lettres et des courriels adressés aux pratiquants de leurs circonscriptions.
Brendan O’Hara, porte-parole du Parti national écossais (SNP : Scottish National Party) pour le Cabinet Office, la Culture, les Médias et les Sports, et le Moyen-Orient, a adressé ses meilleurs vœux au nom du parti, affirmant que le SNP garantira « un soutien continu alors que [les pratiquants de Falun Dafa] f[ont] face à une persécution croissante en Chine et à une répression transnationale croissante des pratiquants de Falun Gong à l’étranger. »
Il a souligné les conclusions du China Tribunal et des rapporteurs spéciaux des Nations Unies sur les questions relatives aux minorités et sur la liberté de religion ou de conviction, qui « ont tous deux établi sans l’ombre d’un doute que le Falun Gong a été et continue d’être victime des crimes les plus atroces, notamment la pratique indiciblement horrible du prélèvement d’organes. » Il a déclaré que les députés « continueront de dénoncer ces atrocités » et de défendre le droit de chacun à « pratiquer librement sa religion et à exprimer ouvertement ses convictions profondes ».
En 2019, le tribunal indépendant pour la Chine, basé à Londres et présidé par l’éminent juge et avocat Geoffrey Nice, a conclu que le régime chinois avait commis des actes de torture et des crimes contre l’humanité en procédant à des prélèvements forcés d’organes – approuvés par l’État – sur des prisonniers d’opinion. Le tribunal a constaté que les victimes étaient principalement des pratiquants du Falun Gong et que cette pratique avait été mise en œuvre à grande échelle.
En mars 2020, le tribunal a déclaré dans son jugement final, publié avec 300 pages de témoignages et d’observations, qu’il n’y avait « aucune preuve que la pratique [du prélèvement forcé d’organes] ait été arrêtée ».
Dès 2006, les experts des droits de l’homme de l’ONU ont adressé de multiples demandes au régime chinois pour qu’il réponde aux allégations de prélèvement forcé d’organes. En juin 2021, ils se sont déclarés « extrêmement alarmés » par « des informations crédibles selon lesquelles des détenus issus de minorités ethniques, linguistiques ou religieuses pourraient être soumis de force à des analyses de sang et à des examens d’organes tels que des échographies et des radiographies, sans leur consentement éclairé ; alors que d’autres prisonniers ne sont pas tenus de se soumettre à ces examens ».
Les résultats de ces tests sont « enregistrés dans une base de données de sources d’organes vivants qui facilite l’attribution des organes ».
La députée travailliste Preet Kaur Gill a déclaré à un électeur que le gouvernement britannique devrait « faire pression sur l’Organisation mondiale de la santé pour obtenir une réponse claire aux conclusions du China Tribunal et une évaluation indépendante appropriée », ajoutant qu’elle « continuera à faire pression sur le gouvernement britannique pour qu’il envoie un message clair selon lequel [ils] ne resteron[t] pas les bras croisés et ne toléreron[t] pas de telles violations flagrantes des droits de l’homme ».
Le Dr Caroline Johnson, députée conservatrice ministre du cabinet fantôme de la Santé et des Affaires sociales, a déclaré qu’elle partageait l’inquiétude concernant la persécution continue des pratiquants de Falun Gong et d’autres groupes en Chine.
« Je trouve leurs témoignages bouleversants et leur traitement est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles le gouvernement précédent a désigné la Chine comme l’un des 32 pays prioritaires en matière de droits de l’homme pour le Royaume-Uni », a-t-elle souligné, ajoutant qu’elle « surveillera de près les actions du gouvernement britannique afin de s’assurer qu’il fasse part de ses préoccupations au gouvernement chinois ».
Le député conservateur Richard Holden, chef de file de l’opposition et trésorier-payeur général du cabinet fantôme, a félicité les pratiquants du Falun Gong pour avoir « défendu pacifiquement la vérité, la compassion et la tolérance » et pour avoir « sensibilisé l’opinion et continué à s’exprimer pour défendre les libertés fondamentales ».
« Je suis également préoccupé par les informations faisant état de harcèlement et d’intimidation à l’encontre des pratiquants de Falun Gong hors de Chine, y compris ici au Royaume-Uni. Une telle répression transnationale est inacceptable et doit faire l’objet d’une réponse claire », a-t-il déclaré.
Gregory Stafford, assistant parlementaire conservateur et membre de l’Alliance interparlementaire sur la Chine, a déclaré que le PCC constituait « une menace pour [la] démocratie [au Royaume-Uni] et pour les valeurs qui nous sont chères en Occident ».
« Le traitement réservé au Falun Gong – une pratique spirituelle pacifique – illustre l’attaque plus large du PCC contre la liberté de croyance, de conscience et d’expression », a-t-il déclaré. « Ces abus ne constituent pas seulement une crise humanitaire, mais s’inscrivent dans une tendance qui représente une menace croissante pour les valeurs démocratiques et les normes internationales. »
Le député libéral démocrate Andrew George a déclaré : « La pratique pacifique du Falun Gong, enracinée dans l’authenticité, la compassion et la tolérance, et pratiquée par des millions de personnes, mérite non seulement notre respect mais aussi notre protection résolue. »
Il a déclaré que le gouvernement britannique devrait « adopter une position plus ferme par le biais de sanctions ciblées, de mesures d’application de la loi et d’un soutien solide à la liberté de croyance ».
D’autres législateurs ont exprimé leur soutien aux pratiquants de Falun Gong, notamment les députés travaillistes Bell Ribeiro-Addy et Baggy Shanker, la baronne Lister de Burtersett, membre du Parlement travailliste, le député travailliste Foysol Choudhury, le député indépendant John Mason, le député SNP Bob Doris et la députée verte écossaise Ariane Burgess.
D’après NTD News

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