Opinion
La France China Foundation, outil d’ingérence plaqué or ?

Photo: LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images
Avec la France China Foundation, Pékin a-t-il mis la main sur les membres les plus importants du gouvernement français et sur les plus importants médias nationaux ? Pilotée par Emmanuel Lenain, ancien conseiller diplomatique d’Édouard Philippe, la fondation se fait de riches amis. Elle reçoit l’obole de grands groupes industriels, organise des dîners de gala au château de Versailles, décerne des prix, fait du networking… et écoute à grandes oreilles le régime chinois.
Chaque année, la France China Foundation décerne des « grands prix » qui tissent plus encore sa toile. Attention au palmarès :
En 2019, Olivier Véran, actuel ministre de la Santé, plusieurs militaires français haut gradés, des parlementaires, des membres de la famille Rothschild, des professeurs de chirurgie.
En 2018, la présidente de Radio France Sibylle Veil.
En 2017, la parlementaire Coralie Dubost, également compagne d’Olivier Véran, de hauts responsables de TF1, le patron de l’entreprise pharmaceutique Biomérieux, les secrétaires d’État Agnès Pannier-Runnacher et Brune Poirson.
En 2016, le sénateur Courtial, « fils spirituel » de Jean-Pierre Raffarin, des hauts gradés de Free, de la SNCF.
En 2015, la numéro 2 du transmetteur satellitaire Eutelsat, qui par coïncidence a aussi quelques temps auparavant accepté de bloquer la transmission satellite en Chine d’une chaîne non contrôlée par le pouvoir chinois.
En 2014, l’ancien Directeur Général de Radio France Matthieu Gallet, le ministre de la Culture Franck Riester. On se rappellera du beau « partenariat » récent entre Huawei et l’Opéra de Paris.
Le président Emmanuel Macron a étrangement et récemment disparu de la liste des lauréats, dont il fait pourtant lui aussi bien réellement partie.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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