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«La censure du Covid-19 sur Twitter a entraîné des pertes de vie humaines», déclare le Dr Scott Atlas, ancien conseiller de la Maison Blanche

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Le conseiller en coronavirus de la Maison Blanche, le Dr Scott Atlas (à dt) au côté de Larry Kudlow, directeur du Conseil économique national des États-Unis, lors d'une conférence de presse tenue à la Maison Blanche, le 23 septembre 2020.

Photo: Mandel Ngan/AFP via Getty Images

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Katie Spence
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Durée de lecture: 8 Min.

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Lorsqu’on parle de censure, on évoque souvent des « implications vagues » sur ses effets. Mais en censurant la science médicale et la politique sanitaire, « cela tue des gens », a déclaré sur un ton ferme le Dr Scott Atlas dans une interview diffusée sur Newsmakers, faite par NTD et Epoch Times le 28 décembre.
« Censurer des informations scientifiques et médicales exactes, pendant la pandémie, a vraiment tué des gens. Cette censure a empêché les gens de prendre des décisions éclairées. Elle a empêché les gens de faire un usage approprié de la prudence », a affirmé le Dr Atlas à propos de la censure exercée par Twitter sur des médecins comme lui.
En outre, selon le Dr Atlas, la censure pratiquée par Twitter est particulièrement « préjudiciable » et « choquante » car les États‑Unis ont été fondés sur le principe de liberté.
« Ce type de censure était, selon moi, inédit aux États‑Unis », a souligné le Dr Atlas. « Elle rappelle tout ce que nous, en tant que société libre et démocratique, abhorrons des pays autoritaires, comme la Chine, l’ancienne URSS, la Corée du Nord. »
« Voilà le type de censure qui existe dans ces pays. Et maintenant, elle arrive dans notre pays. »
La censure tue
D’après le Dr Atlas, la censure aux ordres du gouvernement ne se limite pas aux médias sociaux et se révèle bien plus insidieuse qu’on ne l’imaginait initialement.
« Il ne s’agit pas simplement de bloquer l’information. C’est aussi – de manière moins flagrante – limiter l’accès du public à l’information. C’est mettre en doute les personnes qui fournissent des informations vraies », a déclaré le Dr Atlas.
Selon le Dr Atlas, au plus fort de la pandémie, une seule version acceptable pour gérer le Covid‑19 était disponible, celle présentée par les autorités, notamment les Drs Anthony Fauci et Deborah Birx.

Le Dr Anthony Fauci interrogé par le Sénat américain le 14 septembre. Le médecin en chef de la Maison Blanche, directeur directeur du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), surnommé le Monsieur Covid-19 américain, a annoncé le 22 août, vouloir prendre sa retraite à la fin de l’année. (Drew Angerer/Getty Images)

Par conséquent, quand d’autres personnalités relevant des autorités sanitaires, comme le Dr Atlas, ont proposé des informations contradictoires, les autorités ont fait appel aux médias pour écraser cette dissidence.
« Le Dr Fauci, le Dr Birx, etc., se sont adressés à leurs amis des médias et ont discrédité des gens comme moi. C’est eux, en fait, qui disaient la vérité, ce qui était validé comme étant correct pendant tout ce temps. »
« Mais la réalité est que, si, censurer la science tue des gens. La censure a tué des gens pendant cette pandémie. Il n’y a aucun doute là‑dessus. »
Appels à la responsabilisation
Selon les derniers rapports Rasmussen, 63% des « électeurs américains potentiels » souhaitent que le Congrès enquête sur l’intervention du FBI dans les médias sociaux comme Twitter.
Malheureusement, le Dr Atlas a expliqué qu’il restait sceptique quant à toute enquête « menée par des fonctionnaires du gouvernement ». Il ne pense pas non plus qu’une enquête conduite par le Congrès suffise à révéler au grand jour la collaboration existante entre les Big Tech et le gouvernement.
« Les enquêtes gouvernementales ont généralement un caractère politique. Et même si elles ne sont pas politiques, elles seront considérées comme telles. Une fois qu’on considère qu’une chose est politique, on perd un pourcentage important du public en termes de crédibilité. »
Le Capitole, le 29 avril 2021. (Stefani Reynolds/Getty Images)
Pourtant, si le Dr Atlas ne pense pas qu’une enquête menée par le Congrès suffise, les enquêtes sont indispensables pour faire éclater au grand jour la vérité sur la collaboration du gouvernement avec les médias sociaux.

En l’absence de toute enquête, la censure et la collusion se poursuivront sans contrôle, a assuré le Dr Atlas.

« Il est nécessaire de mener des enquêtes pour que le public apprenne la vérité. Les enquêtes sont un moyen d’y parvenir. »

Les Twitter Files

Dans la dernière publication des Twitter Files, rendue publique le 26 décembre, des courriels internes diffusés par le journaliste David Zweig montrent que Twitter s’est livré à de nombreux actes de censure à l’encontre des professionnels de la santé.

Ainsi, Twitter a qualifié le message du Dr Martin Kulldorff de trompeur parce qu’il indiquait : « Penser que tout le monde doit se faire vacciner est tout aussi scientifiquement erroné que de penser que personne ne devrait le faire. Les vaccins Covid sont importants pour les personnes âgées à haut risque et leurs soignants. Ceux qui ont déjà été infectés de façon naturelle n’en ont pas besoin. Ni les enfants. »

Le Dr Kulldorff est un éminent épidémiologiste et un ancien professeur de la Harvard Medical School.

Les Twitter Files montrent que la plateforme a pris des mesures similaires contre de nombreux médecins et professionnels de la santé de premier plan lorsqu’ils ne se conformaient pas aux directives des centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

(Denis Charlet/AFP via Getty Images)

En réponse aux accusations de collusion entre le FBI et Twitter, le FBI a déclaré à Fox News : « La correspondance entre le FBI et Twitter ne montre rien de plus que des exemples de nos engagements traditionnels, établis de longue date et constants entre le gouvernement fédéral et le secteur privé, qui impliquent de nombreuses entreprises dans de multiples secteurs et industries. »

« Comme en témoigne cette correspondance, le FBI fournit des informations capitales au secteur privé pour lui permettre de se protéger et de protéger ses clients. »

Le bureau de presse du FBI a répondu à la demande de commentaire d’Epoch Times avec des arguments du même type. Il a fait savoir que « le FBI s’engage régulièrement avec des entités du secteur privé pour leur fournir des informations spécifiques sur les activités subversives, non déclarées, secrètes ou criminelles menées par des acteurs d’influence étrangers malveillants et identifiés ».

« Rien n’est basé sur le contenu d’un message ou d’un narratif particulier. Les entités du secteur privé prennent indépendamment des décisions sur les mesures à prendre, s’il y en a, sur leurs plateformes et pour leurs clients une fois que le FBI les a informées. »

À la date de mise sous presse, ni le Dr Fauci ni le Dr Birx n’ont répondu à la demande de commentaires formulée par Epoch Times au sujet des affirmations du Dr Atlas.

Katie Spence couvre l'énergie et la politique pour Epoch Times. Avant de commencer sa carrière de journaliste, elle a fièrement servi dans l'armée de l'air en tant que technicienne des opérations aéroportées sur JSTARS. Elle a obtenu son diplôme en philosophie analytique avec une option en études cognitives à l'université du Colorado. Ses écrits ont été publiés sur CNSNews.com, The Maverick Observer, The Motley Fool, First Quarter Finance, The Cheat Sheet et Investing.com.

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