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Gaza : une soixantaine de députés, surtout de gauche, demande que la France soutienne l’Unrwa

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Photo: LUDOVIC MARIN/POOL/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Une soixantaine de députés, essentiellement de gauche, réclament, dans un courrier au président de la République, que la France renforce son soutien financier à l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), après qu’Israël a rompu tout lien avec elle.
Dans ce courrier à l’initiative de l’Écologiste Pouria Amirshahi, les signataires, majoritairement issus du Nouveau Front populaire, se disent « convaincus » que l’Unrwa, est « un élément indispensable à la mise en œuvre du volet humanitaire de l’accord » de cessez-le-feu à Gaza entré en vigueur le 19 janvier 2025.
Une nouvelle législation pour fermer les bureaux de l’Unrwa en Israël est appliquée depuis jeudi, un an après le début d’une polémique sur le rôle de certains de ses employés lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre dévastatrice à Gaza.
Cette décision « menacent les capacités opérationnelles » de l’agence fondée il y a plus de 75 ans, estiment les députés, dont certains issus du Modem, comme Erwan Balanant ou Richard Ramos ou non-inscrit comme Stella Dupont (ex-Renaissance).
Appel à garantir un soutien financier
Les députés appellent Emmanuel Macron « à prendre toutes les mesures nécessaires » pour que la France et l’Union européenne « garantissent par un soutien financier renforcé l’action humanitaire pour les civils palestiniens » et promettent de soutenir « tout engagement financier supplémentaire de la France à l’UNRWA.
Établie en décembre 1949, l’agence vient en aide aux réfugiés palestiniens, contraints à l’exode après la création d’Israël en 1948.
Elle fournit des services publics, en matière de santé et d’éducation notamment, à près de six millions de Palestiniens, dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, ainsi qu’au Liban, en Syrie et en Jordanie.