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Confinement : verbalisation abusive en Bretagne d’une dame âgée en déprime

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Photo: : FRED TANNEAU/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

En pleine déprime, une dame âgée a été verbalisée de 135 euros parce qu’elle se promenait sur une digue à une centaine de mètres d’où elle séjourne.
Bien avant le confinement, une dame âgée, qui se prénomme Joëlle, s’est rendue en Bretagne pour voir des amis. Mais voilà, depuis le 28 février, Joëlle, qui a des problèmes cardiaques, se retrouve bloquée et tombe petit à petit dans la déprime.
Son seul échappatoire est d’aller prendre l’air sur une digue à une centaine de mètres d’où elle séjourne. Filmée par un ami qui a diffusé la vidéo sur Twitter, Joëlle s’est fait verbaliser par des gendarmes. « J’étais au bout de la digue quand deux agents de la gendarmerie sont arrivés pour me verbaliser, alors qu’ils n’avaient pas le droit », dit-elle anéantie.
« Suis un peu en déprime parce que je voudrais rentrer chez moi »
« Je suis confinée depuis le 17, alors que je suis en séjour depuis le 28 février et je voulais m’en aller, hier j’ai eu les gendarmes pour me résonner dans le sens qu’il fallait que j’attende la fin du déconfinement le 11 mai, en étant pas sûre que j’allais partir ».
Des sanglots dans la voix, elle ajoute : « Suis un peu en déprime parce que je voudrais rentrer chez moi et pas trop en bonne santé non plus et pour me récompenser on m’a verbalisé de 135 euros, que j’ai dit que j’aurai du mal à payer ».

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« Vous comprenez ma haine, vous comprenez ma colère »
La personne qui filme explique avoir fait venir les gendarmes la veille au soir pour raisonner son amie. « La police est venue à ma demande hier, voir Joëlle, parce que Joëlle ne va pas bien, elle veut prendre sa voiture et partir en Bourgogne et les deux gendarmes, très, très gentils l’ont raisonnée pour ne pas partir… Et les deux gendarmes qui sont arrivés aujourd’hui n’ont trouvé qu’une seule chose à faire, c’est de lui mettre une amende. Voilà… à vous de réfléchir… vous comprenez ma haine, vous comprenez ma colère », lance-t-il à la fin de la séquence.
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