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Charles de Courson et Jean-François Copé plaident pour une démission de d’Emmanuel Macron, pour sortir de la crise post-dissolution

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Photo: IAN LANGSDON/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le rapporteur général du budget à l’Assemblée, le centriste Charles de Courson, et le maire LR de Maux Jean-François Copé ont tous deux plaidé mercredi pour une démission du président Emmanuel Macron pour sortir de la crise provoquée par la dissolution de l’Assemblée nationale.
« Le problème, c’est le chaos politique déclenché par le président de la République », a affirmé à la presse M. Courson, député du groupe Liot (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires). Quel que soit le ministre qui serait nommé « il n’aura pas de majorité. La seule solution, ce serait une démission du président », a-t-il déclaré.
Sur BFMTV, M. Copé, ancien patron de la famille politique dont est issu le Premier ministre Michel Barnier, a abondé dans le même sens. « On est tous victimes de cette dissolution qui ne ressemble à rien et dont on paye tous les jours le prix », a-t-il expliqué, estimant lui aussi que la seule solution « pour résoudre le problème (est) une nouvelle élection présidentielle ».

Jean Francois Copé, à Paris, le 24 novembre 2024. (MAGALI COHEN/Hans Lucas/AFP via Getty Images)

« Il n’y a qu’Emmanuel Macron qui ne s’est pas rendu compte – mais il va bien falloir qu’à un moment ou un autre, ses amis ou ceux qui l’aiment bien le lui disent – qu’il ne peut pas tenir jusqu’en 2027 », a-t-il souligné.
Les Français aussi souhaitent sa démission
Selon un sondage Elabe pour BFMTV, une large majorité de Français (63%) estime que le président de la République devrait démissionner si le gouvernement était censuré, un peu plus de la moitié d’entre eux (53%) le considérant comme responsable de la situation politique actuelle.
Le gouvernement pourrait activer lundi l’article 49.3 de la Constitution, pour faire adopter sans vote à l’Assemblée le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025, s’exposant à une censure des députés, qui inquiète les marchés et fait craindre au Premier ministre Michel Barnier une « tempête ».
La décision du président de la République de dissoudre l’Assemblée a conduit en juillet à la constitution d’un hémicycle divisé en trois blocs, duquel ne semble pouvoir émerger aucune majorité solide.